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Syllia, Dr. Graves
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Léonah
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Message  Léonah Mer 19 Fév - 17:03

Le concours A vos plumes organisé par le D3Chronicle est terminé, tous les textes de nos jeunes auteurs ont été publiés dans les différents journaux.

Le journal permet à tous les habitants d'apporter leurs propres votes et commentaires sur le texte qui les a le plus séduit. Le vote se passera en deux temps :

1. Vote sur le forum, il vous suffit de répondre à ce topic en écrivant votre nom ainsi que le numéro, titre et nom de l'auteur du texte que vous avez préférez. Nous comptabiliserons Mardi prochain pour le total.
2. Le Mardi 25 Février lors de la soirée au D3Chronicle où vous pourrez rencontrer les auteurs des textes, une soirée est organisé et au terme de cette soirée, les journalistes révéleront les trois auteurs qui auront réunis le plus de vote pour les récompenser.

Nous avons afficher à nouveau les textes ci-dessous et chaque texte à été ajouté dans cette rubrique, il y a 9 textes en tout. Pour la validation de votre vote, il suffira de mettre en réponse votre nom, prénom ainsi que le numéro, titre et nom de l'auteur que vous plébiscitez.


Dernière édition par Léonah le Mer 19 Fév - 17:15, édité 1 fois
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Message  Léonah Mer 19 Fév - 17:06

1. L'hôtesse 2.0 de Felizia Diaz (feanarewenn.exonar) Texte Érotique.

Je m'appelle Ylang, j'ai 24 ans, bientôt 25, et je suis ce qu'on appelle une eurasienne, le mot "métis" ayant des contours flous et sa connotation faisant référence à la pigmentation de la peau, ne me concerne peu.
Je ne parlerais pas non plus de multiculturalité, mon père était chinois, ma mère est française et veuve depuis l'âge de mes cinq ans, j'ai été élevée dans la plus pure tradition judéo-chrétienne francophone.

J'ai été Lolita, j'ai charmé et séduis des hommes mûrs bien avant que mes camarades s'essaient aux simples flirts avec des garçons de nos âges.
Je me souviens de ce professeur de français, amoureux des mots, qui me fascinait tant et qui s'octroyait le pouvoir de caresser mon visage à chaque fin de cours, réveillant en moi des sensations nouvelles et brûlantes. Je me souviens ce professeur de piano qui venait se placer derrière mon dos et se penchait sur moi pour me souffler les consignes de sa voix rauque, son haleine chaude sur mon cou, et son désir à peine caché contre mes reins... loin de me choquer, toutes ces anecdotes nourrissaient mes fantasmes et mes représentations de l'érotisme n'en étaient que sublimées.

Mon premier véritable amant, était un homme de 42 ans, divorcé, directeur d'une agence immobilière, et ami de ma mère. Je venais d'avoir 17 ans, et il fut un véritable initiateur aux plaisirs de la chair. Nous passions beaucoup de temps à nous observer mutuellement, sans nous toucher, et bien souvent, nous nous caressions seulement jusqu'à laisser l'autre admirer les traits de nos visages déformés par la jouissance, et nos corps secoués par les décharges de l'orgasme.
Sans jamais me forcer à quoi que ce soit, il m'a appris à combler un homme, de toutes les manières qu'il soit, et à l'inverse, m'a conduite au sommet de l'extase avec une habilité et un savoir-faire que je ne soupçonnais même pas. Je lui en serais toujours reconnaissante.

Bien évidemment, j'ai toujours cherché depuis, consciemment ou inconsciemment, des hommes capables de m'emmener aussi loin dans la sensualité, et j'ai eu de nombreuses aventures, heureuses ou malheureuses, sensuelles ou torrides, mais à chaque fois sur le créneau de l'érotisme et du plaisir exacerbé.
Mon métier d'hôtesse de l'air était un atout supplémentaire, avec toutes les images et fantasmes qu'il suscite. Une apparence et un physique toujours impeccable, tiré à 4 épingles, ce coté strict mais à la fois dévoué aux passagers... à toujours eu un effet sur les hommes. Mais indéniablement sur moi aussi. J'ai toujours aimé leurs regards sur mon visage, les courbes de mon corps, leurs façons de m'envisager comme une proie, leurs petits airs coupables lorsque je surprends dans leurs yeux le désir.

J'avais depuis peu fait la connaissance d'un homme via les méandres de la Toile, et nous correspondions régulièrement sur nos fantasmes respectifs, sans réel tabou, le masque de l'écran interposé aidant à débrider nos envies. La relation était en train de s'imposer entre nous, dans notre quotidien, et cela aiguisait mes sens plus que de raison.
Je lui proposais un jour de l'emmener avec moi sur le vol Genève-Zurich-Berlin-Moscou. Je ne l'emmènerais pas physiquement, mais il resterait lové dans un coin de ma tête, et au plus haut du vol, je lui promettais de penser à lui et de jouir, son nom à la bouche.

Juste après la douche, j'ai revêtu mes bas, retenus par mon porte-jarretelle de soie noire, puis mon bustier et string assorti. Je m'étais maquillée aussi, le personnel navigant étant tenu d'avoir une présentation irréprochable, je passais une demi-heure à travailler mon teint, souligner mes yeux de félin, épaissir mes cils et laquer ma bouche d'un rouge vermeil. Le chemisier blanc et le tailleur noir cintré comme uniforme, les petits escarpins vernis, j'étais prête à partir quand le taxi klaxonnait devant ma porte. Le regard du chauffeur en dit long sur mon allure, et je lui souriais d'un air satisfait en m'asseyant à l'arrière.

Le premier vol à assurer décollait à 21h02 de Genève pour Zurich et était bien trop court pour que je puisse laisser libre cours à ma promesse. Le second, Zurich-Berlin, un peu plus long, j'eu le temps d'émoustiller mes sens au souvenir de cette fellation divine que j'avais imaginé lui faire, ou encore la façon qu'il avait de me faire accéder au plaisir rien qu'à la lecture de ces mots.

Il était autour du minuit lorsque nous atterrissions à Berlin, et je n'avais toujours pas tenu ma promesse, ni soulagé mon envie pourtant grandissante.
Chargée de vérifier les titres d'embarcations et de placer les passagers du vol suivant à destination de Moscou, je laissais vagabonder mon esprit sur les hommes que je trouvais à mon goût et en m'imaginant qu'ils soient Lui. J'en repérais même un, et décidait de concentrer mon attention sur celui-là, stimuler mon imaginaire, pour trouver le courage de me soumettre aux désirs de mon aventure virtuelle. L'avion décollait et je n'avais d'yeux que pour lui. Mentalement je l'appelais par Son prénom, m'imaginant agenouillée devant lui au milieu de l'allée centrale et à la vue de tous, lui souriant avec béatitude et dévotion comme il était courant que cela m'arrive lors de nos échanges.

La première heure de vol fut peuplée d'images furtives et persistantes, de réminiscences de scénarios imaginaires, auquel l'avatar que j'avais choisi dans ce vol, pour l'incarner Lui, restait complètement insensible.
J'avais été pourtant plus que charmante lors de la vente des boissons, lui avait servi un chemisier plongeant sur la naissance de mes seins, en vain.
J'offrais à cet inconnu le meilleur des fantasmes masculins, et il se bornait à lire son journal, lunettes sur le bord du nez, l'air grave.
Subrepticement, la frustration s'insinuait en moi, se mêlant aux pulsations sourdes de mon ventre à chaque fois que je pensais à Lui. Et bien évidemment, cela augmentait la tension érotique.

Je décidais de me forcer à traverser l'allée centrale pour rejoindre la queue de l'appareil en passant devant lui, j'effleurais son épaule, tout en laissant une certaine ambiguïté, un doute, ne permettant pas de savoir si je l'avais fait exprès ou pas. Je repassais quelques instants plus tard, quand je le vis du coin de l’œil tourner la tête dans ma direction, fixant mon déplacement félin et la courbe de mes hanches. Ce petit jeu avait relancé mon excitation et Je décidais de m'isoler aux toilettes, non sans jeter un regard par-dessus mon épaule, pour voir l'homme me regarder fixement.

C'est le cœur battant que je m'engouffrais à l'intérieur et refermais le loquet. Je savais que je n'avais que peu de temps, les consignes au personnel naviguant étant d'éviter de de les utiliser en présence des passagers. Mais peu importe, l'envie était bien là et je savais y faire, même en ayant quelque chose comme... trois minutes pour sortir aussi impeccable que j'y étais entrée.
Immédiatement j'ai déboutonné mon chemisier, plongé mes mains dans mon bustier pour libérer mes seins par-dessus l'étoffe noire et j'ai étiré mes petits tétons roses entre mes doigts. Mon point faible.
Je les sentais durcir rapidement, sensibles, rougissant un peu et je contemplais mon image dans le miroir un instant avant de fermer les yeux pour imaginer que ce sont Ses mains... Ses mains, prêtes à me guider fermement vers les plaisirs en trouvant instinctivement l'endroit le plus à même de réveiller les pulsations de mon ventre et de mon entre-jambe.
D'une main je continuais mes caresses rudes sur ma poitrine, tandis que l'autre venait remonter ma jupe sur mes hanches. J'attrapais le triangle de mon string pour le remonter un peu brusquement et frotter le tissu entre mes lèvres brûlantes, sentant mon petit bouton rouler de part et d'autre de la soie, à chaque fois agrémenté d'une petite décharge de plaisir. Mon excitation venait de monter d'un cran.
À nouveau, j'imaginais Sa main qui libère mon clitoris en écartant définitivement le tissu sur le côté et qui viendrait le titiller avec deux doigts tantôt en faisant de petits cercles concentriques, tantôt en ondulant pour frotter du haut vers le bas.
J'accélérais rapidement la cadence de cette alternance, ponctuée de temps à autre par des petites gifles sur mes seins, m'arrachant quelques gémissements. Le plaisir montait rapidement, je posais un de mes escarpins sur la cuvette des toilettes et me cambrais quand j'enfonçais deux doigts dans mon sexe trempé et que de mon pouce prenait le relais pour frotter furieusement mon clitoris.

Quelques puissants va et vient en moi et je jouissait brutalement., l'orgasme traversant mon corps dans de petits tremblements spasmodiques. Mes doigts furent éclaboussés par un petit jet de cyprine, témoignant de la contraction des muscles de mon vagin ruisselant sous le plaisir.
J'ouvrais alors les yeux après quelques longues secondes d’essoufflements et regardais à nouveau mon reflet .Il m'aurait surement trouvé magnifique dans cette posture, haletante et les joues rouges. Je m'imaginais retirer les doigts de ma fente et lui offrir mon fluide qu'il m'aurait peut-être demandé de lécher... ce que je fis rapidement. De quelque petits coups de langue, je gouttais à la jouissance que je lui avais offerte.

Et dans un sursaut, je me rinçais rapidement les mains, avant de remettre mon string et ma jupe en place et reboutonner mon chemisier.
Je m'inspectais rapidement au miroir, replaçais quelques mèches de cheveux et sortais des toilettes, le visage détendu, petit sourire aux coin des lèvres.
Le regard de l'homme, que j'avais désigné un peu plus tôt comme étant Son incarnation éphémère, était toujours rivé sur moi, et pendant tout le reste du voyage ensuite... Savait-il ? Avait-il compris quoi que ce soit ? Et mon Amant Virtuel, de là où il était, avait il ressentit les secousses de la perturbation qui avait envahi mon corps tandis que mes pensées étaient concentrées sur lui ?

Une fois posés à Moscou et conduite dans ma chambre d'hôtel, je m'empressais de lui écrire et de raconter le plus fidèlement possible, comment j' avais touché du bout des doigts le 7e ciel, à 10 000 mètres d'altitude, au-dessus de la Lituanie....
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Message  Léonah Mer 19 Fév - 17:07

2. Un jours comme un autre ... de Sharpe : Texte fantastique.

25 Juin 2526. Le monde n'a plus grand chose de civilisé. L'Europe de l'Est est presque devenu un no man's land où quelques villes indépendantes accueillent des réfugiés, des déserteurs, des criminels, des anarchistes, des parjures, des marginaux siphonnés. Et parmi eux s'en trouvent quelques uns qui avaient su tirer leurs épingles du jeu pour asseoir leur domination, s'auto-proclamant Maire de ville fantômes, crasseuses et délabrées, souvent bordées de bidonvilles de ferraille...
Karminegrad ne fait pas exception. C'est une ville en miette, ou les fissures courent comme du lierre sur les façades. Les plus optimistes racontent que ce nom fut inspiré par les briques rouges des abattoirs désaffectés . D'autres disent, avec un certain humour noir, que chaque rue avait son lot de bouchers prêts à repeindre le bitume avec le sang du voisin. Le manque de confort incitait bien trop souvent au meurtre. Eau courante, chauffage, électricité, tout cela s'était éteint trois ans plus tôt. Karminegrad n'avait aucun leader, personne n'avait réussi à imposer sa suprématie et chaque postulant a ce poste suprême bataillait impitoyablement contre ses concurrents, envoyant ses partisans en expédition punitive.
Mikhail était un natif, il n'avait jamais rien connu d'autre comme paysage que ce coin paumé. Comme bon nombre de natif, il avait appris que pour sauver sa peau, il valait mieux ne prendre parti pour personne, aussi bossait-il comme informateur et c'était pire qu'ingrat comme job. Il fallait arpenter la ville d'un quartier à l'autre, à la recherche d'informations dangereuses qu'il pouvait ensuite essayer de revendre à prix d'or. Les ennemis du moment pouvaient devenir les clients de demain, et vice-versa.
Aujourd'hui, il avait joué les équilibristes sur une façade, se balançant comme un pendu au bout d'une corde pour rester à hauteur d'une fenêtre grande ouverte sur quelques sévices innommables. Une simple erreur d'inattention mais Mikhail oubliait le flash de l'appareil photo. Il illumina la pièce sans aucune discrétion. S'en était suivis une course affolante sur les toits du centre ville, les charpentes menaçant de céder sous son poids pour l'engloutir. Il avait finit par glisser , tombant sur une vieille benne à ordure. Une balle de ping-pong n'aurait pas mieux rebondi que lui. Le temps de remettre les idées en ordre, ses poursuivants avaient rejoins le sol et bloquaient une partie de la ruelle. Il n'avait jamais été aussi prêt de la dérouillée mortelle, les battes de Baseball, les pied de biches et les lourdes chaines lui sifflant aux oreilles dans un jeu de chat et de souris qu'il trouva interminable. Mikhail parvint à semer ses poursuivants après avoir traversé une clôture barbelée, tourné a trois intersections différentes, rampé sous une palissade de bois vermoulus, manqué deux fois de se tordre la cheville dans des ornières puis s'était hissé au premier étage d'un vieil entrepôt désert. Tout ça pour préserver sa peau et la précieuse photo.
Mikhail se félicitait d'être encore en vie. Il attendit que la nuit tombe pour sortir de sa cachette et rejoindre le fief d'un client potentiel a qui vendre le cliché. Il croisa un type salement amoché, encadré par deux autres gaillards imposants, à l'entrée du repère. Il les dévisagea un court instant, le temps de les voir tourner à l'angle du murs, vers une impasse a l'abri des regards indiscrets. A l'intérieur Mikhail n'eut pas besoin de négocier très longtemps pour obtenir sa poignée de billets. Chose rare il avait même réussi à se faire offrir une clope.
En se retrouvant à l'air libre, il l'alluma, trop content de pouvoir aller fermer l’œil après cette dure journée de labeur. Il s'éloignait comme il était venu et au moment de passer devant l'impasse, il jeta un regard en coin, s'attendant à voir un corps inerte entre deux poubelles. Il avait a peine tourner la tête, qu'une balle lui traversa la gorge sans aucun préambule. Mikhail s'effondra lentement en répandant une marre de sang, il s'était probablement noyé dans son propre jus de vie avant d'avoir touché le sol. Le type qui venait de tirer se trouva très con en retournant le corps de Mikhail sur le dos. Ce n'était pas sa cible, ce qui le laissa profondément perplexe. Le type fouilla le macabé encore chaud pour lui faire les poches, il rafla la clope et la poignée de billets avant de traîner le corps dans une poubelle. Ainsi va la vie à Karminegrad...
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Message  Léonah Mer 19 Fév - 17:07

3. Blabla à la Jamal de Syllia : Texte comique

Jamal tu crois qu'tu vas m'mettre à mal
T'vas voir qu'j'tiens à l'oral
Toi tu dis qu'c'est d'la balle
Chez moi on dit "c'est pas trop mal"

Moi c'est Syllia, et tu vas goûter à moi
J'sais bien qu'j'suis pas ton dada
Mais si t'as mal t'auras pas l'choix
Faudra bien qu'tu viennes vers moi

Et si tu crois Jamal
Que j'vais m'faire la malle
Parce que tu joues au mâle
C'est qu'tu piges que dalle

Et on verra qui d'toi ou d'moi
Cette fois Gagnera
J'vais t'faire perdre ton aura
Et personne te r'lèvera

Ca s'jouera entre toi et moi
L'Jamal de ta baba
Contre la Doc sans ta nana
Si cette fois tu piges pas...

On s'ra deux à porter la même croix
Mais la faute viendra pas d'moi
Léonah
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Message  Léonah Mer 19 Fév - 17:08

4. La rencontre de Josh : texte érotique.

C'est le matin, un premier rayon de soleil peine a passer au travers du rideau tout juste fermé, c'est l'aube naissante, il ouvre un œil alors agressé par cette lumière subite. Il n'est pas assez réveillé pour comprendre où il est, il se redresse, se frotte le visage entre ses mains et regarde autour de lui. Cela pourrait presque ressembler à un champ de bataille, ses affaires sont là, éparpillés de partout mêlés à des affaires de femmes, les draps sont là aussi, une partie du mobilier semble même avoir fait les frais d'un corps à corps plus qu'intense dans cette pièce. Il tourne lentement son visage un peu plus éveillé maintenant pour découvrir une femme, allongée là sur le ventre, le corps nu étalé et offert a son regard, ses yeux se plissent et la fixe pour faire appel aux brides de mémoire de la soirée dernière. Lentement, son visage change, les muscles de son visage se contractent alors et un sourire apparaît alors illuminant une face encore moribonde au réveil.

Il se rappelle alors cette soirée, ce bar à l'ambiance plutôt feutrée et jazzy dans lequel il est venu boire un verre pour se détendre. Déjà un moment qu'il est là a déguster un bon bourbon quand il entend une voix derrière lui et là c'est le flash, il ne sait pas pourquoi mais cette voix ne lui est pas inconnu, il reste figé un instant le verre levé près de ses lèvres cogitant a toute vitesse se demandant pourquoi cette voix le marque ainsi et là c'est la révélation.
Il se souvient cet appel, ce coup de téléphone l'autre jour pour un sondage, pour une enquête dont il ne se rappelle même plus le motif mais la voix de la femme là oui pour sûr il s'en rappelle parfaitement. Il avait d'ailleurs fait tourner en bourrique cette femme en ne répondant pas de suite aux questions qu'elle avait pu lui poser, s'en était alors suivi un jeu plutôt intéressant et beaucoup trop court a son goût quand elle avait raccroché. Et là, voila qu'elle se trouve là, qu'il peut avoir une image concrète d'elle juste en tournant là tête, délicatement il pose son verre sur le comptoir et tourne lentement le visage sur sa gauche et l'observe alors de la tête aux pieds.
C'est une jeune femme a l'allure plantureuse colle parfaitement avec cette voix qui hante ses souvenirs, il se rappelle même l'avoir qualifié de coquine, un sourire reste alors bien affiché sur son visage quand il ouvre alors la bouche pour se faire remarquer d'elle, mais pas n'importe comment non, il fait référence à leur échange téléphonique pour qu'elle se remette bien en tête qui il est. Bingo la voila qui tourne a son tour le visage et reste estomaquée un moment de tomber sur lui là.

Il s'ensuit alors un échange de banalités les plus communes possibles avant qu'elle accepte de se mettre autour d'une table plus a l’écart que ce comptoir trop fréquenté et bruyant a son goût. Là les choses prennent une tout autre tournure, il vient la chahuter de sa verve pour relancer le petit jeu qu'ils avaient eu auparavant. La femme ne s'en laisse pas compter et répond plutôt avec pas mal d'agilité pour se montrer encore plus intéressante a ses yeux que lors du sondage. Il règne dans l’atmosphère un étrange mélange de tension et d'attirance a la fois, ni l'un ni l'autre ne veut paraître en position de faiblesse dans cet échange là. Les consommation vont bon train et les choses se détendent, les rires se font plus francs et fréquents, les jeux de regards plus tendancieux, chacun détaillant le corps de l'autre dans des attitudes qui laissent présager de certaines choses qu'eux deux tentent de cacher pour le moment. Déjà lors de l’échange téléphonique des sous entendus avaient été lourd de non dit et de sens mais là, ils pouvaient tous deux accentuer les choses par leur langage corporel. Elle en adoptant des poses langoureuses mettant ses formes en valeurs, et lui par des sourires plus que charmeurs. Après un peu plus d'une heure, l'alcool et l'ambiance plus intimiste de ce bar qui se vide petit a petit font de leur échange une espèce de danse sans contact physique, il conduit, elle suit, il la dirige, elle semble aimer là où il l’emmène, il l'apprivoise, elle se laisse dompter tout en gardant ce coté sauvage qu'il sent en elle, que donnera la suite.

Il pousse la porte d'entrée de cet immeuble plutôt luxueux, la belle l'a finalement conduit chez elle, ils avancent tout deux dans le couloir menant a l'entrée de son appartement, non pas sans difficulté étant donné que cette fois la danse est des plus physique, ils s'embrassent, se sert l'un contre l'autre, les souffles sont courts et les soupires s’enchaînent, les voila qui arrivent a quelques pas de la porte, elle cherche ses clés mais les laisse échapper quand il vient la plaquer contre le mur avec force, plongeant son regard dans le sien l'espace d'un instant où elle pourra lire son désir et ses intentions les plus perverses, une main se glissant sur sa nuque et ses cheveux, l'autre lui redressant une des jambes contre lui, agrippant sa crinière pour lui incliner la tête et passer une langue tactile et chaude le long de son cou bien plus exposé ainsi pour terminer par lui murmurer: " si j'entre avec toi, tu seras ma chose je te préviens. "
Il aura pour seule réponse un sourire de la belle, il s’écarte alors doucement du mur relâchant son étreinte pour voir sa décision, elle lui offre un regard aguicheur au possible avant de se baisser pour ramasser les clés tombées, sa croupe s'exposant alors divinement, mise en valeur par cette jupe près du corps qu'elle porte a merveille, sa décision lui apparaît alors claire à ses yeux. Ils entrent alors tout deux dans l'appartement, la porte claque et leurs danses reprend alors de plus belle, il l'agrippe, l'attrape contre lui, elle ne se débat que pour la forme, le mobilier en fait les frais, un vase tombe, une chose se renverse, leurs langues se mêlent dans une chorégraphie improvisée guidée par leur désir réciproque, il pousse d'une main la porte de la chambre guidée par la belle qui semble se découvrir sous les gestes et la poigne de cet homme. Arrivé contre le lit il vient la pousser sur ce dernier, elle reste là, lascive, le souffle court, le regardant lui droit debout devant elle, il vient défaire lentement sa ceinture, le regard plongé dans le sien alors qu'elle joue d'une doigt entre ses lèvres. D'un geste de la main il lui indique de se relever, docile elle s’exécute et vient devant lui . Il attrape sa fine veste pour lui retirer, la laissant avec juste son soutien-gorge pour l'habiller en haut, il lui manipule ensuite les bras, toujours ce jeu de regard en action, pour les placer dans son dos, poignet joint il vient passer sa ceinture autour et les ligote ainsi, ponctuant le tout d'un sourire et d'un murmure : " te voici mienne maintenant" elle lâche un soupire sur ces mots en se voyant de nouveau poussée sur le lit. Il ôte sa chemise, prenant le temps de le faire comme pour qu'elle se languisse encore, elle croisant décroisant les jambes comme pour se donner une certaine contenance, ou de la retenue, une fois torse nu, il plaque une main virile et puissante sur la cuisse de la belle, remontant lentement le long du galbe de sa jambe, faisant disparaître cette main sous la jupe constatant alors non sans un air ravi, qu'elle ne portait pas de culotte. Lâchant un petit rire il n’arrête pas pour autant son geste découvrant alors ce sexe encore masqué a sa vue du bout de ses doigts, provoquant en elle soupire et gigotement. Il ne lui ôtera pas la jupe au final non, il la relève juste, dégageant ainsi cette intimité qu'il observera avec appétit et désir, redressant le regard vers le sien, il vient lui tendre sa main, présentant les doigts qui venait de lui éveiller encore plus cette envie, cette concupiscence qui hante les lieux, elle ne se fie pas prier pour les prendre en bouche et les lécher d'une façon perverse emprunte de luxure. La belle devait s'attendre alors a ce qu'il la prenne là, sur le lit mais lui ne voyait pas la chose ainsi, dans un geste vif et précis il vient la retourner face contre le lit, constatant que la ceinture fait parfaitement son office, la contraignant a garder les mains ainsi ligotées dans le dos, sa croupe radieuse et dessinée joliment s'expose devant son regard, il passe une main dessus, légère et fine, qui découvre par le toucher cette silhouette autant qu'il lui procure de douces décharges sur son épiderme. Il continue alors de la manipuler telle le marionnettiste tirant sur les fils de sa poupée pour la placée sur le lit, dans une position que bon nombre jugerai humiliante mais pas elle, non au contraire elle sent son cœur battre, son cœur s'emballait devant le traitement qu'il lui inflige là, elle est sans défense, sous son contrôle, sans décision sur ce qui se passe et pourtant elle se sent vivante comme jamais, excitée et affamée comme jamais, elle respire vite, ne dit pas un mot, laissant des gémissements se perdre dans le silence de la chambre rompu par un bruit de tissu et de fermeture éclaire. Elle comprend alors que là, derrière elle, il vient de se mettre nu, elle prends une grande respiration quand elle le sen se rapprocher, il vient poser ses mains sur elle, la saisissant par les hanches, fermement et puissamment, une nouvelle décharge lui parcourt l’échine, là voila devenue objet, devenue sa petite chose. Puis elle vient sentir son intimité, son antre chaude frôler, caresser, mais elle ne reconnaît pas cette main, non c'est autre chose, un gémissement alors plus puissant se laisse entendre, elle sait ce que c'est, lui aussi apparemment n'est pas insensible a la situation et au contexte, sa virilité se frotte a elle, se frotte là où le désir l'appel, elle devient alors encore plus humide, bougeant d'elle même pour rechercher le contact, les mains de l'homme n’étant là que pour l'accompagner dans ce mouvement, du moins pour le moment car très vite elle sent qu'elles se referment sur elle pour cette fois la contrôle, lui imposer les mouvements qu'il souhaite et là, là elle comprend et surtout elle sentira. Elle sentira ce sexe, cette colonne de chair tendue et dure qui la pénètre avec vigueur et puissance, elle pousse presque un râle animal sur cet assaut soudain qui en appelle bien d'autre, lui se contente de soupirer de garder encore une contenance dans la concentration qu'il met là pour faire d'elle son jouet, pour lui faire ressentir des choses qu'elle semblait avoir endormi en elle. Le rythme s’accélère de même que les souffles, les corps s'entrechoquent, le silence n'est troublé que par l'expression de leur plaisir commun, la peau claque sous les coups de cette main qui vient marqué sa croupe agité par des coups de reins puissants de cet homme, là derrière elle qui prend possession de son corps, mais surtout de son esprit devenu presque sien a présent. Les fesses rougies elle se sens maintenant cambrée vers l’arrière quand il lui saisit sa crinière sombre, comme le cavalier tirant sur les rennes de sa monture, se montrant encore plus virulent dans ses assauts que dans ses termes, il lui parle comme jamais on lui a parlé et là encore une fois c'est une révélation, elle aime cela, elle demande encore, elle en veut encore et il lui en donne plus. Cette danse, cet entrelacement de corps dur des heures quand tout deux finissent par être terrasser par une jouissance intense et partagée.

Son visage sourit, et la lumière dans la pièce se fait encore plus présente quand la belle a son tour s’éveille et tourne sur lui son doux visage, se mettant a son tour a remettre dans l'ordre les événements de la nuit passée qui donneront certainement suite a bien d'autres choses entre ses deux là..........
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Message  Léonah Mer 19 Fév - 17:08

5. JHR Résurrection de Jamal : texte fantastique?

Je sors du ciné, les mains plongées dans mon baggy.
L'esprit est pris d'action je viens de voir un Spike Lee
La nuit tombe sur la ville lundi soir c'est tranquille
Vers D-three je file sous les étoiles qui défilent

Soudain une bande de mecs, me stoppe net pour une cigarette
A peine la main dans ma poche Boum je mange une gauche
En traître trop moche, je ne vois que des cloches,
J'essaie d'y voir plus clair mais un second me fauche

Comme la foudre et l'éclair je prends des coups par terre,
Fils de pute nique ta mère, JHR en enfer
Je vois double et flou troublé je deviens fou.
Gisant sous le sol, me noyant sous les coups

Le sang coule sur ma peau. un couteau a touché mes os
La foule s'agglutine autour de moi comme au zoo.
Allongé plongé dans un coma, traumatisé
Plein d'hématomes pour la vie je combats.

Les sirènes de flics font fuir ces salauds
Allongé sur le caniveau comme dans un tombeau
J'suis pas beau à voir disent deux clochards
Statiques depuis le début de l'histoire,
Des passants stoïques font des pronostics,
Couverture aluminium ou la housse en plastique.
Les ambu rappliquent, une infirmière me pique.
Plus rien à faire, rigidité cadavérique

Sur les rebords de l'enfer
Je pose des vers amers pour une tirali.
J'ai vu ma vie partir en l'air.
Essayer de m'en tirer m'a attiré
La haine des martyrs. Partir.
Maudit par les on dit, j'expire.
Que ces bâtards m'entendent,
Le Phoenix renaîtra de ses cendres
Pour mieux les descendre
La mort m'a donné une vie, un nouveau souffle.

C'est ma résurrection….


Ma promise tape des crises.
En larmes les yeux figés sur l'analyse.
Le verdict est explicite.
Mon état physique est critique
Couché sur un lit d'hôpital.
J'ai vraiment mal, fatal.
Je me retrouve en phase finale,
Ces salauds m'ont eu
lls m'ont coincé dans une rue
A sept contre un dans la nuit et personne n'a rien vu.
Chienne de vie, je n'ai rien pu faire,
Je l'ai amère car pour me liquider
Ces lâches m'ont frappé par derrière
lls sont partis en courant
Tandis que je gisais dans une mare de sang.
Terrifié et sanglant.
Je souffre
Des sales histoires m'ont poussé dans le gouffre.
Leurs coups de pieds et leurs couteaux m'ont coupé le souffle,
Fracture morale et physique.
Déception tragique.
Pas logique.
Je voulais juste faire de la musique
Dire que je voulais du succès avoir un nom.
Je n'entends que les pas du docteur qui tourne en rond
Pour dire à ma baba que mon état de santé tourne au drame
Et que je risque de rendre mon âme
Trois heures du mat ma vue ne cesse de s'éclaircir.
Toutes les couleurs que je voie tournent au blanc,
Suis-je en train de partir ?
Autour de moi les infirmières s'excitent
Pendant que je fatigue
Pour me sauver il faut faire vite.
Et je repense à tous ces gars qui m'ont balafré
Qui appréciaient, et ricanaient à me voir crever
Je ne vous oublie pas partant vers l'au- delà,
Cette histoire-là ne se finira pas comme ça,
Et je reviendrai tous vous chercher un à un
Motor City sera la ville rouge du sang des défunts,
Mais pour l'instant je meurs,
Je pars en bon joueur.
Je trace le cœur sur la main.
La main sur le cœur
Et comme the Crow
Je reviendrai avec mon crew,
J'en fais le serment.
En attendant je garde un oœil sur vous.
Léonah
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Message  Léonah Mer 19 Fév - 17:09

6. FLEAU «Projet LoveForever » de Maiko (kishi Oxygen): Texte de Science Fiction

J’ouvris les yeux lentement, le soleil me chauffait le visage et ma gorge était sèche. Je me hissai tant bien que mal sur mon coude, et regardai les alentours…. Triste paysage de désolation que je découvrais doucement les yeux écarquillés et la bouche légèrement ouverte.

Jaimie ! ! Sydney ! ! Je me mis à hurler le nom de ma femme et de ma fille, la terreur se lisait dans mes yeux.

Je ne reconnaissais plus rien… tout était en ruine. J’étais aux aguets de la moindre silhouette, du moindre bruit… mais rien …rien que le... Silence. Je réussis enfin à me lever en poussant un petit cri. Ma jambe était blessée, je sentais à présent le sang qui coulait un peu sur ma peau nue. J’étais nu, enfin presque, quelques lambeaux tenaient, accrochés à mon corps. Je posai mes yeux sur ce qui avait dû être ma maison. Le cœur battant à tout rompre, je m’y dirigeai en boitant et grimaçant un peu.

Jaimieee ! ! Syd ! ! ! Répondez-moi par pitié ! ! !

Mes cris étaient secoués par des sanglots que je ne pouvais contrôler. Je me mis à fouiller, arrachant tout ce qui se trouvait devant moi et me faisait obstacle. Mes yeux se posèrent un instant sur une poche en plastique. J’allais la jeter quand je réalisai soudain que c’était de l’eau. Mon premier réflexe était de l’ouvrir, chose que je m’apprêtais à faire quand je vis la poupée en chiffon de Sydney. Je stoppa net, accrochai la poche à mon cou par la lanière qui pendouillait. Je repris mes fouilles de plus belle. Mes mains étaient en sang, mais je ne sentais pas la douleur, une seule chose comptait… retrouver mes femmes.

Je fouillais en vain, mon corps tomba sur le sol, il ne pouvait plus donner. Je réussis à prendre la poche d’eau et à la ramener à mes lèvres, je pinçai le petit embout d’où jaillit l’eau. Je me désaltérai tout en respirant fort, les yeux mi-clos. Appuyé contre ce qui semblait être un mur, je constatai que le soleil se couchait. Je me retrouvais là, dans ce qui devait être ma maison. Je sentis une goutte d’eau sur ma main. Je levai les yeux mais le ciel était clair. J’allais ne plus y faire attention quand une seconde goutte tomba. Je me redressai un peu et portai ma main sous mon nez. Je sentis celle-ci… mais rien. Je portai donc ma langue doucement dessus et la goûtai. C’était salé et Je réalisai qu’il s’agissait de mes larmes. Soufflant, je repris appui sur le mur, fermant les yeux et essayant de me souvenir…
J’étais alors dans mon bureau à travailler comme d’habitude, j’entendais encore les cris de Sydney jouant dans le jardin. Je revoyais Jaimie entrer en trombe dans mon bureau.

- Josh ! ! ils arrivent ! ! ils arrivent ! ! nous devons nous mettre à l’abri …elle me regardait suppliante et me tira par le bras joignant ainsi le geste à la parole.

- Oui Jaimie… calme-toi, je viens… va donc chercher Sydney et je vous rejoins, je finis d’envoyer ce mail, il le faut…

Elle me regarda et acquiesça en silence, puis se dirigea vers le jardin où se trouvait Sydney. La prenant par la main, elles se dirigèrent vers l’abri prévu pour ce jour fatidique. J’ouvris de nouveau mon mail, m’étant assuré que Jaimie n’ait rien pu lire.

« Mon cher Josh, c’est avec tristesse que je t’annonce notre échec pour le projet « LoveForever ». Il est impératif d’y mettre un terme. Notre ennemi Spider a pris le contrôle et biens des nôtres ne sont plus à présent.
Je te demande donc de faire ce qui doit être fait et sans plus attendre, il y va de notre survie à tous. Que le courage soit avec toi… Ton ami à jamais Zaïrois. »

Je pris une profonde inspiration, puis répondis :

« Zaïrois, je ne le ferai pas et toi non plus… j’ai la solution ! ! Je te l’envoie de suite. Il te suffit de l’insérer au programme pour que nos amis ne craignent plus rien, je t’en prie, je t’en supplie, fais le ou pardonne moi de le faire, mais je ne peux me résoudre à tout abandonner. Nous vaincrons Spider, j’en suis convaincu … Pardonne mon geste, ce n’est pas une trahison mais un geste d’amour. Je te souhaite bonne chance mon ami. Josh . »

Mon doigt s’abattit sur la touche « entrer »puis, reprenant une grande inspiration, je me levai et me dirigeai vers une salle où se trouvait le serveur. J’y introduisis ce qui devait être l’anti-virus, avalant ma salive, la main sûre, je lançais le processus.

Dehors le cahot régnait déjà, j’entendais les cris, les explosions, mes doigts tapotaient sur le serveur et je murmurai « allez plus vite … plus vite » j’attendis le dernier moment pour courir me mettre à l’abri. Elles étaient là toutes deux à m’attendre. Sydney me sauta au cou.

« Papa ! Vite ! Vite ! Spider est là ! ! ! » Elle me souriait, je la fixai un instant, puis mes yeux croisèrent ceux de ma femme. Elle put y lire mon inquiétude. Les bruits autour de nous se faisaient plus forts et plus rapprochés. Les murs tremblaient. Je vois encore Jaimie m’arracher avec force Sydney, je me mis à hurler « Jaimie ! ! Non ! ! » Elle essaya de s’accrocher à moi en hurlant « Papa ! ! Non je ne veux pas ! ! » Elle se retourna et lança un regard rempli de haine vers sa mère, sa voix de petite fille se changea tout à coup en voix sèche et sans vie « lâche-moi traîtresse ! ! ! Spider te fera payer ta loyauté à l’humain ! ! »

Mon sang ne fit qu’un tour dans mes veines, j’avais échoué…Sydney, la dernière génération des androïdes avait été contaminée par Spider et luttait contre les humains. Je la repoussai aussi fort que je le pouvais hors de la pièce, mais sa force était largement supérieure à la mienne. Jaimie la ceintura et l’entraîna avec elle, ce qui impliquait qu’elle sorte de « la » pièce.
- Jaimie ! ! non ! ! Je me mis à hurler, tambourinant la porte qu’elle avait entraînée et fermée derrière elle, sachant qu’elle ne pourrait revenir.

Je t’aime Josh ! ! se mit-elle à crier aussi fort qu’elle le put.

Ce fut ces derniers mots… Je me souvenais à présent… je m’écroulai au sol, recroquevillé sur moi-même et je pleurai comme un enfant, ce que j’avais perdu. Combien d’êtres humains étaient encore en vie ? Spider était-il toujours en activité ? Tant de questions se bousculaient dans ma tête, mais aucune réponse, seulement le silence après la tempête… j’avais survécu… mais… pour qui ? pour quoi ?
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Message  Léonah Mer 19 Fév - 17:09

7." Un rêve brûlant " à quatre main de Léonah et Bkr : Texte érotico-fantastique.

Durant la nuit, un rêve surgit sortie d'un autre âge mais surtout d'une autre dimension...

Une jeune femme se retrouve dans un genre de temple assez luxurieux, des colonnes de marbre emplissent l'énorme pièce qui ne semble n'avoir ni début, ni fin, plusieurs portes se nichent dans la pierre blanchie de part et d'autre de la pièce, des statues d'hommes et des femmes entrelacés dans des postures plus que suggestives en une volupté saisissante. Au milieu de la pièce un trou, sombre, si sombre que même lorsqu'elle s'approche elle ne peut en voir le fond. Sur les murs des flammèches vacillent et éclairent faiblement la pièce. C'est le plus grand silence....

La brune fait le tour, mais aucune portes ne s'ouvrent, elle n'est pas inquiète pour autant, faisant le tour de la pièce doucement, le plafond est particulièrement haut et joliment décoré, un puits de lumière ornant son centre couvé par la lune qui éclair de ses rayons argentés les statues. Le temps semble s'être arrêté, soudain une voix se fait entendre dans son dos, une voix profonde, viril... Lorsqu'elle se retourne, elle aperçoit un homme, vêtu d'un simple jeans, sans chaussure et sans haut, d’immenses ailes aux couleurs de la nuit sont à semi dépliées dans son dos, et sa peau d'ébène luis d'un éclat divin, comme si des milliers d'étoiles avaient laissé tomber leur poussière sur sa peau, rendant la scène divine et sublime. Il se tient là, droit en la fixant de son regard pénétrant alors que les flammes semblent danser plus encore contre les murs au moindre de ses mouvements, il irradie de sensualité, de dominance, il impose le respect d'un simple regard... Elle ne trouve même pas les mots alors qu'il avance vers elle, un sourire craquant et envoûtant aux lèvres... Lorsqu'il est tout proche d'elle il viendra effleurer sa peau en susurrant d'une voix chaude et basse " Désires-tu comprendre qui je suis?" La jeune femme encore incapable de parler, totalement subjuguée par cet homme ainsi sublimé, se contente de hocher la tête. L'être surnaturel part alors dans un rire particulier pour bondir hors de sa portée, au milieu du trou vient de pousser un genre de petite plateforme sur laquelle il se niche à présent, imposant toujours toute sa prestance divine ou démoniaque ?

Après des minutes qui semblent se figer dans le temps, captivé par son regard, il arrachera son jeans dévoilant son corps musclé parfait, le corps de l’être qui semble être un dieu brille de mille feu, une aura est derrière lui proposant la seule lumière de ce lieu sombre et lugubre, il est posé là divin sur cette sorte d'autel sacrificiel alors qu'il déploie toute sa majesté et transforme son corps : il possède à présent deux queues et des tentacules en forme de grosses bites ont poussé entre ses cuisses et dans son dos: son corps est musculeux, puissant, proche d'un taureau et d'un noir sublime et brillant; sa queue est totalement démesurée un truc énorme une vraie bite de cheval, son corps se couvre petit à petit d'une peau taurine alors que des cornes gigantesques lui poussent lentement sur le front : est-il un dieu ? un démon ? une vision fantasmée de l'homme et son animalité virile ?

Mais une chose est sure il est impressionnant à mesure qu'il se transforme et affiche toute sa puissance, des frémissements intenses parcourent le corps de la jeune femme lorsque la voix du Dieu fait écho dans le temple, comme si il l'habitait tout entier, et raisonnait jusque au tréfonds du corps, de l'âme de la brune plantureuse, elle est totalement charmée, aucune crainte ne l'habite, tout n'est que désir insatiable et féroce, déraisonné...

C'est alors que progressivement des formes sortent du mur... Des visages, mais pas n'importe lesquels... la jeune femme reconnaîtra son propre visage qui tapisse à présent tous les murs du temple alors qu'ils se mettent à gémir. De leurs bouches sensuelles qui se dessine, des bruits d'orgasmes continuels envahissent la pièce centrale du temple alors que la voix du monstre résonne "Viens à moi belle ingénue, viens à moi tu ressens le besoin d'être possédée depuis que tu es devenu une femme, tu as ce besoin au fond de ton ventre, tu ne peux le refréner, tu dois suivre tes instincts animaux et t'offrir ! C'est le seul avenir pour les femelles de ta trempe : être une offrande permanente aux dieux ! Je suis le fils de Shangô le dieu du feu et du tonnerre et de Oba déesse de la guerre, de la justice et de tes inondations mon nom est Mandingo et je suis revenu sur Terre pour transformer le monde et mon chemin commence ici !" Elle le veut, et plus encore elle veut être à lui, sa peau luis d'un éclat prenant sous sa peau tanné comme le cuir et digne de la cape sombre de la nuit caressé par la lune, il est sublime et divin dans sa posture majestueuse qui inspire une envie volcanique.

Le dieu lance alors ses tentacules puissantes sur la brune, elles arrachent ses vêtements et viennent comprimer ses seins lourds dans des mouvements dingues; mais toutes les tentacules ont des vrais formes de bites noires d'où suinte un liquide séminal permanent: "mon œuvre commence par toi et tu seras la femelle reproductrice de mon monde !"

Elle gémit lorsque les tentacules approchent de son corps, l'encercle, la caresse avec frénésie, la bouscule, nappant sa peau de leurs semences qui suintent et enivre la pièce d'une odeur bien particulière. Les vêtements éclatent et se déchirent sous la force des tentacules alors qu'elle ne lâche pas Mandigo des yeux, se perdant dans l'abîme sombre des siens, les tentacules se glissent sur ses poignets, ses chevilles, ses cuisses, s'enroulant pour la soulever du sol en l'entravant, faisant rebondir ses seins voluptueux, frottant sa chatte déjà trempée alors que deux autres viennent écarter largement ses cuisses, la rapprochant inexorablement de son Dieu, elle ne lutte pas, s'abandonnant pleinement en gémissant plus encore, accompagnant le son des visages, tout n'est que luxure, c'est terriblement excitant, elle souffle " Je suis à vous Mandigo, prenez moi, faites de moi votre femelle." sa voix montre à quel point elle est sous le charme, envoûtée alors que les femmes sur les murs se mettent au diapason et elles gémissent les mêmes mots qu'elle :" Je suis à vous Mandigo, prenez moi, faites de moi votre femelle." Ce son là est répété encore, et encore comme pour s'imprimer irrémédiablement dans la tête telle une douce complainte enivrante et hypnotique.

Totalement envoûtée, sa mouille perle plus encore sous les frottements sur sa peau à présent humide par les coulés de liquide des multiples queues, qui se mouvent, la caressent, se frottent sur sa chatte, son cul, encerclant ses seins, titillant ses tétons durcies... l'une d'elles viendra forcer ses lèvres sans prévenir pour la force à s'ouvrir, à sucer, elle salive plus que de raison sur cette queue aux odeurs fortes en entêtantes, gémissant de plus belle alors qu'elle se fait fouiller la bouche bestialement.

En réponse à la phrase de la jeune femme, comme une récompense, le Dieu Mandingo s'exprime fort emplissant le temple d'une lumière verte. Le dieu écarte les bras hurlant comme un taureau "TU ES A MOI tu es ma chose, tu seras le ventre qui repeuplera la Terre de mon monde pour créer une nation intemporelle et puissante" et à cet instant précis les tentacules en forme de bites envahissent littéralement la chatte, le cul et la bouche de la brune, une pénétration intense comme si il entrait totalement en elle afin de la posséder rendant la jeune femme liquide tellement elle désire être possédée par ce Dieu, si viril et animal, si puissant... Elle frissonne de tout son être lorsqu'il parle, retenant même un instant sa respiration, elle ressent sa force et sa voix raisonne dans son esprit tout comme sa supplique précédente, elle exulte poussant un cri de plaisir intense alors que les tentacules mènent l'attaque pour la pénétrer de toute part, son corps s’arque boute, pris au piège des autres tentacules qui écarte ses cuisses, ses fesses, empoignent ses seins devant ce Dieu à présent plus proche, mais pour la jeune femme il semble comme inapprochable encore, sa mouille ruisselle sur les queues qui la soulèvent et martèlent sa chatte et son cul, se sentant envahis tout entière, c'est jouissif à souhait, sa salive coulent sur sa joue, avalant le mélange de foutre qui lubrifie son corps sous la moindre caresse laissant des empruntes gluantes sur sa peau frémissante. Elle est totalement à sa merci mais ne lutte pas, ses gémissements témoignent du plaisir terrible qui augmente en elle, les visages dans les murs se transforme en mimique de pure plaisir fiévreux.

Elle ne maîtrise rien, les vas et viens des queues qui bougent simultanément en elle, la rendent totalement dingue, elle mouille toujours plus comme une offrande à son Dieu africain mi divin mi animal. Ses prunelles pétilles, elle n'est plus qu'une masse de plaisir électrisante totalement conquise, soumise à sa cause, possédée de la plus délicieuse des manières, les tentacules glissent sur sa peau, enserre, se rappelle à elle à chaque instant tandis que son Dieu se tiens devant elle, majestueux, fort et fier, elle est déjà toute à lui.

les tentacules n'ont de cesse que les pénétrations comme si chacune d'elles se nourrissaient des jus de la femelle rendue servile et utile à la cause et au dessein de ce dieu il hurle à nouveau un brame animal et une vague de tentacules l'envahissent , et ce sont plusieurs tentacules qui rentrent dans son cul, sa chatte ou sa bouche et il la regarde se tordre de plaisir et de désir, mise en esclavage à cause de ces sens à fleur de peau, le Divin taureau ailé tentaculaire la renifle bestialement et il sort une bague en or qui grossit à mesure qu'elle s'approche d'elle et viendra finalement autours de son cou "tu es mienne !" l'anneau enserre le cou de la jeune femme qui relâchera sa tête en arrière pour libérer son cou alors que l'anneau en or viens se refermer autour d'elle comme par magie, la sensation étant une main puissante sur son cou qui la maintient avec fermeté mais douceur, un savant mélange qu'elle trouve familière.

Les tentacules la maintienne toujours en l'air, flottant à présent tout près de son Dieu, pouvant sentir son souffle sur son corps lorsqu'il expire de ses naseaux de taureau, elle n'a d'yeux que pour lui, littéralement sous sa coupe et semble prête à tout " Je vous en supplie faite de moi votre reine je saurai vous servir avec dévouement, prenez moi, prenez votre femelle" Tout est volupté, bestialité, vie, plaisir, c'est un mélange totalement barré de fantasme divin... Se faisant prendre sans cesse, alors qu'elle se fait progressivement approcher des énormes queues entre les cuisses du Dieu, promesse d'une explosion des sens lorsqu'il l'empale dessus, ce n'est pas douloureux mais pourtant elle est envahis à outrance, remplie, son ventre déformé par les tailles démesurées des queues qui s'enfoncent de concert avec les tentacules pour la porter toujours plus haut, la soumettre, la posséder, lui faire perdre pied...

Elle finira par se réveiller au moment de l'orgasme, essoufflée, toute trempée, il ne lui laisse pas cette sensation de déjà vécu, c'est intense mais délirant, elle viendra regarder son mari qui dort paisiblement à ses côtés, vu l'heure il devrait s’éveiller d'ici peu, c'est déjà le petit matin, le rêve est encore présent, elle est en sueur, trempée, totalement perturbée alors qu'elle se mord la lèvre ressentant presque encore la sensation des queues gigantesques qui la ravageaient, et les tentacules qui la caressaient et la maintenaient de toute part, elle viendra se glisser contre son homme, le besoin de le sentir en elle, la maintenant, de sentir l'étreinte virile mais bien réelle, le désir d'apaiser cette boule de pure plaisir encore en son ventre dû à son rêve si particulier et enivrant.
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Message  Léonah Mer 19 Fév - 17:09

8. Helena de Anah Oore (Lanah Moore) : Texte fantastique

Elle était étendue sur le sol, pieds et poings liés, couchée sur le côté, ses courbes exposées. Il la regarda. « Il t’a longtemps désirée, Helena, maintenant tu lui appartiens. » Il se retourna, la laissant là, attachée. Elle pleurait doucement sa liberté volée, reverrait-elle ses montagnes tant aimées ?

Elle s’était laissée surprendre, elle s’en voulait. Attachée, elle resta ainsi un long moment durant lequel elle rêva. Elle avait chevauché de longues journées pour les atteindre, mangeant des baies sauvages, buvant peu. Elle avait fui la sécurité d’une prison dorée pour la liberté de l’inconnu, pour des montagnes qu’elle avait appris à aimer, qui l’avaient acceptée.

Ses poignets joints furent reliés à la selle de sa monture, il lui délia les chevilles pour qu’elle puisse marcher. Il avait décidé qu’elle cheminerait à pied alors que lui irait à cheval. Son corps connu la torture des chemins, elle allait pieds nus, traînée sur plusieurs passants quand elle trébuchait, elle avait de nombreuses plaies, elle souffrait en silence. Plusieurs journées, ils avaient cheminé ainsi.

La nuit tombait, elle n’aurait pas à manger, comme les jours précédents, elle le savait. Il la jeta dans un coin sans la nourrir, le seigneur voulait tester sa résistance. Elle était silencieuse, son esprit avait quitté son corps pour échapper à la douleur qui la tiraillait.

Dans l’ombre, il les avait observés tout du long. S’approchant, caché par un manteau de ténèbres, il la toucha, caressant sa joue. Ce contact glacé sur sa peau la surprit, la faisant sursauter. Elle ouvrit les yeux sur cet être de la nuit qui lui semblait flou. Toujours attachée, elle ne pouvait fuir la mort qui approchait. Les crocs sortis, il la mordit doucement au cou, buvant sa vie avec extase, elle mourrait dans ses bras, sa vie s’échappant. Aux portes de la mort, elle se sentait partir, il lui offrit alors son poignet ensanglanté, partageant son sang, lui offrant l’éternité.

~ ~ ~ ~ ~ ~

Elle regardait la vallée du haut de la falaise, la lune était depuis longtemps levée. Son village, son domaine, nul ne pouvait y toucher sans connaître sa furie. Le temps avait passé depuis son départ, elle n’en avait plus la notion. Le château était toujours là mais ses parents depuis longtemps disparus. Elle avait suivi l’évolution de ses descendants, les protégeant. Son seigneur l’avait aidé, lui enseignant comment survivre. Maintenant elle allait seule, respectée des siens, crainte de ses ennemis.

Elle regardait la vallée du haut de la falaise, la lune était depuis longtemps levée. Le cavalier, en armure, avançait, flanqué de ses quatre compagnons en direction du village, son village. Elle fit un pas en avant, embrassant le vide, elle se laissa porter par le vent, allant à la rencontre des chevaliers. Elle se posa au-devant d’eux, reprenant forme. Ils venaient annexer son domaine ce qu’elle ne permettait pas. Ils allaient mourir, ils ne le savaient pas. Sa furie passée, elle prit le chemin inverse des défunts. Dans l’ombre de la forêt les loups la suivaient. Ennemis, ils soutenaient son geste, ils l’aideraient devenant ses gardiens.

Elle se présenta à la cour sanguine sans invitation. A son entrée, tous se retournèrent sur son audace, défier ainsi l’autorité, une autorité qu’elle ne reconnaissait pas car c’était son village, son domaine et non celui d’une autre, elle seule en était la gardienne. Devant les grands qui la toisaient, elle resta calme. Elles s’exprima, contenant sa furie, des innocents étaient présents, elle ne voulait les toucher.

Elle devint brume, brisant les règles des lieux, ils la poursuivirent. Ils avaient refusé alors qu’elle avait simplement voulu sortir. De l’orée du bois, les loups sortirent, venant l’encadrer tandis qu’elle redevenait tangible. Prenant forme, ils étaient impressionnants, terrifiants. La voyant entourée par leurs pires ennemis, condamnée, les grands furent satisfaits, ils avaient tords. Elle se retourna lentement sur eux, ces grands, les toisant à son tour, tous, patiemment. A son regard ils comprirent, trop tard. Ils étaient tous coupables. Son village, son domaine, nul ne pouvait y toucher sans connaître sa furie.

~ ~ ~ ~ ~ ~

Il approchait de la falaise silencieusement, il n’avait plus rien à craindre, ils l’avaient laissé passer, lui, son seigneur. Le temps avait passé depuis son désir, le sentiment était lui toujours présent. Il l’avait choisi pour sa beauté, envoûtante et troublante, sa sensualité mais aussi pour la furie qui sommeillait en elle, si sauvage, si indomptable.

Il la chérissait, elle était son enfant, sa création, son aimée, il lui avait offert la mort puis l’éternité. Il la contemplait, comment imaginer sous ses traits fins et délicats, sous ses courbes sensuelles et féminines, la fureur tapie, la violence enfuie, l’animal sauvage qui sommeille. Il était fier, elle était belle, d’une beauté extrême, mortelle. La faucheuse sous les traits d’une pâle déesse.

Lentement, elle lui fit face, floue et trouble, elle était devenue puissante. Elle s’approcha de lui d’un pas feutré, redevenant tangible, elle lui saisit la main et la porta à sa joue, ce contact glacé qu’elle n’oublierait jamais. Elle se lova dans ses bras, portant son poignet à ses lèvres, elle but. Quelle extase, quelle emphase, elle se laissait totalement aller à ses sensations, incontrôlable. Il dut être violent un instant pour libérer son poignet sanguinolent. Il ne lui en voulait pas, il savait.

Elle releva la tête, du sang au coin des lèvres, coulant à son menton. Elle l’embrassa, il la mordit. Contrairement à elle, il savait s’arrêter, il ne pouvait lui prendre l’éternité qu’il lui avait offerte et parce qu’elle ne l’arrêterait pas, trop enivrée par cette étreinte, insouciante à la mort. Il la relâcha, la repoussant, elle hurla, exprimant toute l’extase contenue dans l’étreinte qu’il lui avait procurée. Elle lui fit face, floue et trouble, elle lui sourit avant de s’évanouir.

Elle était la gardienne, ils étaient ses gardiens, ennemis jurés, ils la protégeaient. Ils sortirent des bois, terrifiants, quand son seigneur la pris dans ses bras, le suivant. Le clan s’était réuni, elle avait été désignée, elle serait leur voie. Elle fut déposée au centre du cercle, accompagnée de ses gardiens. Une litanie s’éleva dans la nuit, se mêlant aux bruissements de la forêt. Les loups se firent entendre alors qu’elle s’éveilla, son esprit encore troublé.

Les griffes furent sorties, surprise, elle hurla sa douleur devenant intangible pour échapper à leurs étreintes mortelles. Elle s’éleva au-dessus du cercle, regardant autour d’elle, ils étaient tous là, sa famille, ses gardiens, eux qui venaient de la blesser cruellement. Doucement, elle reprit place au centre du cercle, toujours intangible, une protection nécessaire face à ses griffes impitoyables.

Elle fit face à ses gardiens, ils l’avaient choisi. Elle ferma les yeux, la furie était tapie là, dans son être, elle la trouva. Un sourire naquit à ses lèvres sanguines. Quand elle ouvrît lentement les yeux sur l’un de ses gardiens, le plus terrifiant, le plus féroce, il la regarda inquiet, une terreur s’insinua en lui, il hurla à la lune. Une lutte imperceptible avait lieu, la furie avait été lâchée. Défait, il recula, s’inclinant en rejoignant les autres gardiens, il connaissait sa force, il reconnaissait son esprit. Les loups se retirèrent satisfaits, leur choix été fait.

S’approcha l’ancien du clan, elle baissa la tête, respectueuse de son aîné. Il s’exprima au nom du clan, parlant pour la famille, elle serait leur voie auprès des loups, elle serait la voie des bêtes. Elle accepta.
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Message  Léonah Mer 19 Fév - 17:10

9. une visite de CN : Texte érotique.

Elle regarde son Maître partir, attend encore un peu et rejoint leur lit, épuisée par sa nuit de labeur.

elle s'allonge, goûte au frais des draps, s’étale de tout son long et sans même s'en rendre compte ses mains viennent se poser sur son entrejambes, et s'endort comme une masse.

Son rêve s'installe, petit à petit, une femme prend forme, une femme d'un autre monde, une femme qui semble tenir parfois les ficelles d'un personnage, mais tout cela est bien trouble pour elle.
un décor, l'appartement de la jeune femme, qui rêve qu'elle reçoit aujourd'hui une visite, une de ces visites régulières et codifiées que lui ferait un homme que comme elle , elle appelle "mon Maître".
Sans doute pas innocent ce rêve.... oh non pas innocent, la femme en effet agite ses mains entre ses cuisses avides de plaisir tout en rêvant....

La sonnette retentit, elle ouvre la porte et aussitôt tombe à genoux, un sourire aux lèvres.
Il entre sans un mot, la contourne après avoir refermé la porte, et va s'installer dans "son" fauteuil. Elle le rejoint et se place debout face à lui, il passe une main vers sa jupe, la glisse dessous, lui sourit, "bonjour ma belle"
Elle écarte un peu plus les jambes, laissant libre le chemin pour l'inspection: "hummm offerte, c'est bien ça". Il se lève et l'embrasse, elle s'en régale.

Puis il se désintéresse d'elle, prend une revue la parcourt, et elle retourne à ses occupations ordinaires.
ils vivent ainsi quelques heures, se croisent, se regardent, se frôlent, se touchent, se sourient.
puis, alors qu'elle lisait un livre retentit un "dans ta chambre, sur ton lit"
clair, net, doux et ferme à la fois, sans animosité, mais sans tendresse non plus.
elle sait ce que cela veut dire, et referme son livre sans un mot, le pose, et rejoint donc sa chambre, son lit.
Ce qu'elle ne sait pas c'est pourquoi, punition? ou juste comme ça? mais elle ne cherche pas à savoir pourquoi, encore que si c'est punition elle a intérêt à retrouver la raison, la faute, s'Il la lui demande et qu'elle ne la fournit pas.... mieux vaut ne pas perdre de temps à y penser et chercher l’éventuelle faute..... qu'elle ne trouve pas.

Posément elle met un genou sur le bord du lit, puis un autre, semble monter dessus à 4 pattes, plie ses bras, y love sa tête, le menton touchant sa poitrine.
elle écarte un peu ses genoux, puis un peu plus, et progressivement atteint son écartement maximal, celui ni trop ni pas assez, trop et elle serait à plat ventre, pas assez et son sexe ne serait pas offert.
elle sursaute un peu, elle a oublié quelque chose, pourvu qu'Il ne soit pas déjà entré.
rapidement elle retire ses bras et les porte en arrière, attrape les pans de sa jupe et en cherche le bord inférieur, le fait remonter sur ses cuisses puis ses fesses, pour le caler le plus droit possible sur le bas de son dos, et refait le même mouvement avec le bord inférieur créé par ce pliage, ainsi de suite jusqu'à ce que le bel arrondi de ses fesses soit découvert. Elle replace ses bras, et attend.

Elle entend le tic tac du réveil, elle entend ses pas, son souffle, les pages tourner. Elle sent ses cuisses commencer à la tirer, son dos émettre une volonté de s'arrondir, mais elle ne peut y céder, il suffirait qu'Il entre à ce moment là et ça en serait fini de la belle et délicate cambrure qu'elle se doit de Lui offrir à Sa vue. Son souffle se perd entre ses bras, la chaleur monte, l’humidité aussi, elle a de plus en plus de mal à respirer, elle lève un instant la tête pour renouveler l'air. Pour calmer ses cuisses et son dos elle roule un peu ses muscles du bassin, faisant onduler gracieusement son fessier.

Un pas, la porte, le plancher qui grince...Il approche, passe une main directement sur son sexe : "offerte, prête, et bien dites donc demoiselle.... je suis fier de toi. Mais prête à quel point? vérifions cela." Il entre sans ménagement deux doigts en elle, les remue un peu, les ressort, descend le long de sa vulve, découvre le clitoris de son capuchon, puis remonte ses doigts en ligne jusqu'à son anneau, en pose deux à plat, et les entre. Elle sursaute, émet un gémissement reflétant de l'inconfort plus que de la douleur réellement.

Il recule un peu, ouvre son pantalon :"mon sexe a faim de toi, je dois l'apaiser, et nous verrons bien si tu étais si prête que ça...." Pose ses mains sur sa vulve l’écarte outrancièrement, sourit satisfait de la vue, et y plonge son sexe en un coup de rein déterminé et ne s’arrête qu'une fois au fond. Elle laisse échapper un long gémissement de plaisir, plaisir d’être soulagée d'une attente, longue de plusieurs jours, de sentir enfin son sexe ouvert sur toute sa longueur, rempli et utile.
Il émet un râle de plaisir qui s’arrête net, Il ne montrera pas plus Son plaisir. Il le garde pour Lui, tout comme Il la garde elle pour Son seul plaisir à Lui:
"tu sais mon ange que j'aime te voir parée de tes plus beaux atours, que tu sois belle pour moi...."
"oui mon Maître"
"ah vraiment? N'aurais tu donc pas oublié quelque chose alors?" elle se tait, s'Il pose la question ce n'est pas pour rien.
"je vais t'aider à te souvenir...."
Il entre un pouce dans son anus, tire vers le haut de son dos, et l'index de Son autre main vient le rejoindre, Il l'appuie vers le bas.
"tu saisis?"
elle pense que oui... mais n'est pas sure et continue de se taire.
"tu sais pourtant que j'aime ton petit anneau si serre qui sait donner du plaisir à mon sexe, et tu sais aussi que j'aime le regarder, tu ne te souviens pas de ton cadeau et de l'usage que je t'avais dit d'en faire?"
et là, elle se souvient, la dernière fois Il lui avait offert un bijou, à placer et ôter tous les jours 5 fois de suite pour s'y habituer, et Lui avait intimé l'ordre de le porter à chacune de Ses visites, de le placer en elle sous Ses yeux une fois en position d'offrande.
"je comprends , ne t’inquiète pas , tu ne seras pas punie pour cet oubli, c'est la première fois, et sans doute n'es tu pas arrivée à le mettre seule, je sais que tu as du mal, mais rassure toi je vais t'aider"
Il se saisit de l'objet, posé sur une coupelle sur la table de chevet, et l'introduit sans crier gare.
elle pousse un cri quand l'anneau cède avant même d'avoir senti l’entrée du bijou, pousse une longue expiration, et reprend son souffle ensuite en saccades courtes et rapides.
"voilà, comme ça je pense que tu n'oublieras plus, et je vais même encore t'aider à vraiment bien t'en souvenir"
Il retire alors le bijou en un seul geste rapide, puis le remet et ceci 4 fois, sans marquer de pose, ne la laissant pas reprendre son souffle.
ses cris poussés à chaque entrée et sortie du bijou se succèdent et montent crescendo parallèlement à la douleur physique mais plus encore morale.
Il ne la punit pas.... oh que si, punie par la culpabilité qu'elle ressent.
Culpabilité d'avoir oublié Son cadeau, qu'elle admire chaque soir en se couchant et chaque matin en se levant, tellement l'objet est joliment ouvragé, tellement il la fascine, et qu'elle a oublié.... oublié , mais comment a-t-elle pu? oublier tout ce que son Maître lui avait dit à son sujet.... sur son usage, Son plaisir de le voir en place....
punie par la douleur infligée, et elle sait que c'est volontaire, parce qu'Il sait sa douleur et que c'est pour l'aider à ne plus avoir mal qu'Il lui a offert ce bijou dont le but est de l'aider à apprivoiser ce territoire, à apprivoiser ses désirs à ce sujet, à les assumer, à les apprécier, aider à assouplir cet anneau si dur envers elle dans ses réactions.
Il l'aide en lui offrant ce présent et elle, pauvre andouille de tête en l'air oublie....

Il retire une dernière fois l'objet.
"tu vois ma puce, ça n'est pas si compliqué.... maintenant j'ai une terrible envie de toi, et je te sais prête à m'accueillir en ton antre la plus inavouable à toi même, prête à me laisser faire céder ton anneau encore un peu plus"
Il écarte ses fesses, elle sent ses orifices crier sourdement leur ecartellement, il se retire d'elle.
"pardonne moi ma douce, mais tu sais à quel point j'aime t'entendre, te sentir, quand je te prends ainsi"
Ses paroles sont ponctuées par un râle net et rauque à la fois, suivi de sanglots non contenus quand dans le même temps qu'Il lui parle Il entre en elle en un coup de rein, l'ouvrant sans ménagement, à peine préparée par le bijou enlevé bien trop tôt, avec lequel Il a joué bien trop peu de temps.
son râle est couvert par le Sien, s'ensuit alors un ballet dont le pas de danse est son mouvement en elle, la musique Ses râles à lui et ses gémissements de douleur à elle mêlés de sanglots.
Il continue en elle, jusqu'à Sa jouissance sans plus un mot, juste Ses râles, Ses souffles, et une fois terminé il dépose un doux baiser sur le bas de son dos , au plus près du lieu du crime et ressort de la chambre, gagnant la salle de bains.
elle entend l'eau couler, continuer de sangloter de douleur, de honte d'avoir oublié et de peine de n'avoir pas eue sa faim de Lui assouvie, bien au contraire, son envie est encore dans ses entrailles, et le ton de cette "séance" ne lui a pas permis d'en sortir. elle a pourtant ressenti du plaisir, un plaisir qui lui fait peur, celui d'avoir eu mal, celui d'avoir été punie.
cela la dérange, est-il possible d’être autorisée à ressentir du plaisir en même temps que de la culpabilité, culpabilité faisant suite donc à une faute. elle se sent encore plus coupable de ressentir du plaisir pour avoir fauté.
cela la taraude, mais jamais elle ne Lui en parlera, sans doute le sait-il, mais elle ne voudrait pas risquer Sa colère ou Sa déception en Lui en parlant.
elle n'ose pas bouger, sent son humidité couler sur ses cuisses, Sa semence couler entre ses fesses, puis le long de sa vulve, goutter sur le lit.
il sort de la salle de bains.
"relève toi, mets toi à genoux et nettoie ton lit ainsi que tout ce que tu saliras par la suite, je t'interdis de te laver ou de t'essuyer pour le moment, prépare moi un café"

silence

ses pleurs sourds et lourds de sens.


Elle se tourne dans leur lit, ouvre les yeux, se sent en pleine torpeur, ne comprend pas de suite où elle est, Le voit à coté d'elle, dormant lui montrant son dos, espère ne pas l'avoir réveillé, vient poser une main sur Son torse, se colle à Lui, son sexe plus humide que jamais venant mouiller Son corps sans même qu'elle s'en rende compte et se rendort.
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Message  blackkingdom radikal Mer 19 Fév - 23:15

10. Sacré Musset D'Aiden Butler: Texte Policier.

Je me dois de continuer ce journal, il le mérite. Même si je trouve cela assez étrange d'un point de vue uniquement personnel de narrer sa vie à un livre. Ce dernier peut être publié ou bien partagé, même si j'ai toujours pensé que c'était idiot de laisser les gens avoir accès à un journal, la plupart sont connus pour être privés, et donc par conséquent relater les faits de votre vie privée.. Peu importe! Malgré tout, je pense qu'écrire un peu ne pourrait être que bénéfique à mon égard, surtout ces derniers temps.. Je ne saurais dire à qui je m'adresse vraiment, j'ai l'habitude du vouvoiement, alors cher journal, je vous vouvoierais! Cependant, je ne vous laisserais point avoir accès au contenu de mon cerveau, il est bien trop important, et si jamais il tombait entre de mauvaises mains, j'ai bien peur que ça ne puisse m'être fatal. Il étrange, venant de moi du moins, que je me laisse aller à quelconques confessions, d'autant plus à un journal! Et pourtant, cela peut sembler cohérent vu mon dégoût certain pour la race humaine ( j'y reviendrais plus tard, si on m'en laisse le temps).

Je me libère en quelque sorte, après tout il serait fort étonnant que quiconque entre dans cet pièce au moment précis où je finirais d'écrire, que ce voyou me le dérobe sous les yeux, sans que je ne puisse agir, cela m'étonnerais fort, mon temps de réaction est, bien qu'étonnant pour un simple esprit, supérieur à la moyenne. Il est donc encore moins probable qu'un tel événement se passe.
Je m'égare Cher Journal, bien que je ne risque rien à m'égarer, je peux écrire tout ce dont j'en ai envie ! Mais pour mon propre plaisir, je tâcherais de faire ça de la manière la plus agréable
possible ! Laissez moi donc vous relater les faits, et je préfère même vous donner l'honneur d'avoir un nom Cher Journal, vous vous nommerez Galton ! Il est évident Galton, que vous et moi sommes conscient du fait que mon récit est en parti déjà rédigé ici même. Et pourtant, je vais prendre le plaisir de reprendre ce qui fut déjà noté, en rajoutant des détails, bien qu'ils puissent paraître insensés ou inutiles. Ils sont en fait primordiaux ! Bon sang que je m'égare, il faut que je me concentre sur le principal sujet de mon intention d'écrire en ce jour.
Je ne préciserais ni le jour, ni la date, ni les lieux, ni les noms ! Je les connais parfaitement, et je ne vois pas là l'utilité de tout répéter à l'écrit.

Mon compagnon et moi même rentrions d'une longue promenade au bord d'un lac, nous en avions profiter pour aiguiser nos compétences d'observation avec les différents passants. Nous nous étions posés sur un banc, qui était le moins confortable du monde.. Mais dès que je senti cette première bouffée de tabac ,qui me remplit les poumons laissant un goût agréable dans ma gorge, et une odeur flottante qui me stimulait, le banc n'existait plus. Nous eûmes l'occasion de croiser deux passants, et je n'utilise pas l'expression « deux, trois passants », non je parle bien de deux passants précisément. Le total étant exactement de quinze personnes. Le temps humide qu'il faisait ne donnait pas envie de se balader par ici, et je le conçois, mais ce n'est pas le principal, le principal est que cela donne un explication au nombre ridicule de passants dans cette journée. Il est vrai qu'actuellement j'ai la possibilité de dire combien étaient intéressants, et combien il y avait de passants avec exactitude.Mais uniquement car les faits étaient récents. ( Actuellement Cher Galton je ne m'en souvenais même pas ! C'est en relisant tes pages que j'ai pu l’apercevoir, je considère cette information comme inutile. Voyez vous Galton, il est important de conserver certaines données dans mon métier, celle ci par exemple ne m'était pas d'une grande utilité, à part les quelques données que j'ai pu tirer des passants que j’eus qualifié d'intéressant !
Revenu de cette longue marche, car nous n'avons pas uniquement passé notre temps assis sur un banc, je me dirigeais le premier vers la porte, j'étais hâté de retrouver l'inspecteur qui devait nous rejoindre dans moins d'une demi-heure. J'espérais qu'il serait dans la possibilité de me confier quelque chose d'intéressant ! Pendant ce temps, mon compagnon que je pourrais également qualifier d'ami, se tenta au cigare, et je n'utilise pas le verbe « se tenter » inutilement, il avait dégueulasser mon tapis avec ses âneries.
« La prochaine fois veuillez ne pas vous risquer à quelque chose qui soit ressemblant à un grand danger, du moins dans votre cas.. Généralement, les gens toussent fort, au point d'en faire tomber ce qu'ils ont dans la main, il crache, ou pâlissent et sentent que ça tourne..Vous devez être d'une nature des plus sensible pour rendre.. » je pris un instant pour m'approcher et m'accroupir, j'observais la petite flaque assez bien remplie et en profitait pour la renifler en même temps, je grimaçais « Soit vous n'êtes pas vraiment mon ami, soit vous me décevez énormément ! Vous m'aviez dit être végétarien ! C'est des morceaux de viande que j'aperçois ici même ! »
Il me rétorqua : « Je n'ai jamais osé vous dire que vous n'étiez pas des plus doués pour la cuisine ..Vous ne pouvez pas créer votre sauce avec vos produits scientifiques.. C'est dangereux, même si vous savez pertinemment ce que vous faites.. Du moins je l'espère.. » soupira t-il.
Je repris immédiatement, je n'irais pas jusqu'à dire que j'étais prêt à ouvrir un quatre étoiles, mais tout de même « Admettez que vous saliviez bien quand je mangeais mes préparations devant vous ! »
-« Pas le moins du monde. »
-« Comment osez vous ?! Et quand nous partions dîner au restaurant, vous faisiez semblant également ! » répondis-je
Il se racla la gorge « Nous ne sommes jamais allés au restaurant ensemble.. Vous m'avez souvent dit que ma compagnie vous est désagréable lors des repas à vrai dire.. » ses yeux se baissèrent vers le sol, d'un air à la fois honteux, gêné mais également amusé.
-« Espèce de sot ! » nous fûmes interrompu par une lueur, c'était la lumière de la porte d'entrée.Ce qui nous indiqua que c'était l'inspecteur, seul lui pouvait être assez stupide et étourdit pour mélanger la sonnette et la lumière, après plus de trois ans .. Il n'a jamais paru surpris que la sonnette ne s'entende pas de l'extérieur, du moins un minimum. Je dois admettre qu'il me désespère souvent..
Je me contentais d'hurler comme à ma grande habitude ( Cher Galton, comment pouvez vous accepter que de telles idioties soit notés ?! Je veux bien reprendre ce qui est écrit en vous pour la reformuler à ma façon, mais tout ça n'est pas objectif ! Je vais plutôt conter explicitement ce qui est noté, donc je ne serais plus le narrateur ! Mais mon ami, celui qui est censé être végétarien, mais qui n'est sans aucun doute possible non fumeur, le sera, car ,j'ai peut être omis de le préciser, ce journal lui appartenait. Continuons donc.. Je me perds dans mes pensées, mais je m'y retrouve en même temps, et puis j'en ai le droit. Je vous parle à vous Galton, un simple journal ! Je suis le seul à l'écrire, et à pouvoir le lire!)

L'inspecteur fit son apparition dans la pièce, dans le plus grand silence, comme s'il semblait redouter quelque chose. Il allait nous présenter ses salutations les plus sincères et polies, mais à peine ouvrit-il la bouche que mon compagnon ne put s'empêcher de nous imposer son fort caractère :
-« Fermez la bon sang ! Vous n'avez donc rien à me proposer ?! Ne posez pas d'inutiles questions, je vous connais comme il se doit et vous me connaissez de même ! Vous savez donc pourquoi et comment je le sais ! Pourquoi nous annoncer que vous passerez si vous ne me donnez rien ? » J'interrompis mon ami, essuyant une tâche de l'accident parvenu quelques temps auparavant, son cigare ne devait pas être normal, je ne fume pas mais comme beaucoup de personnes j'ai testé. Jamais je n'ai eu de goût aussi étrange, et de fumée aussi épaisse et forte à avaler. Cette tâche ne partait pas et m’écœurait peu, d'autant plus que j'avais encore l'image de mon ami reniflant cette dernière. Qui par ailleurs, j'en suis sûr, si il eut l'occasion de se retrouver seul n'aurait pas hésité à y goûter. Il est fascinant mais des fois répugnant.. Il n'est pas adepte du grand n'importe quoi, je suppose, et peut même l'affirmer, il y a des raisons. Je n'en saisi juste pas leur sens.. Pour être précis je ne comprends pas les raisons.. En parlant de cette fichue tâche, notre cher Inspecteur et ami, certainement offusqué et encore choqué par les propos de mon compagnon si délicat, reculait et ne passa pas loin d'y mettre le pied, pendant que je m'occupais de remettre mon ami à sa place
« Ne soyez pas si dur voyons ! Il a tout fait droit de nous rendre visite, il nous connaît depuis maintenant trois années, et j'ajouterais trois longues années quand elles sont passées à vos côtés ! C'était tout simplement une visite de courtoisie, il en a le droit, vous ne pouvez pas attendre des gens une simple visite pour vous apporter quelque chose nécessaire à vos envies et besoins ! » Les traits de son front se plissèrent, les coins de sa bouche bougeaient à moitié, il était dur pour lui de ne pas me répondre, si dur qu'il n'eut tenu qu'une minute trente pour être exact.
« Et pourquoi pas?! Je ne vois pas le soucis ! »
« Mais non ! On ne peut pas toujours faire ce que l'on veut, et encore moins avoir.. Il faut savoir faire des compromis ! » lui dis-je d'un ton sec mais qui était rempli de bonne intention.
( Je tiens à éclaircir ça Galton, pour être franc on aurait eu l'impression d'avoir en face une mère qui me sermonnait, il était insupportable, c'est à peine si j'eus l'envie de me lever et lui baisser son pantalon pour y vérifier si son anatomie était correcte ! Ce moment fut répugnant ! Je parle de son sermon et non pas du fait que j'eus l'intention de baisser son pantalon.. Continuons ces inepties.. Donc il semblerait que je lui ai répondu ceci ) :
« Je n'ai pas à me pré-occuper de ces sottises, mon esprit est bien trop occupé et déjà bien rempli pour y ajouter de futiles nécessités de société ! » Il grogna de plus belle
« Je sais très bien que vous faites ce que vous voulez, et c'est là le soucis, ce n'est pas possible,tout ça finira mal ! Je vous en supplie, faites un effort.. Vous êtes mon ami et je tiens à vous.. Je n'aimerais pas que quoique ce soit vous arr.. » il ne se gêna évidemment pas pour me couper.
« Mais je vous emmerde ! Vous êtes ennuyant ! J'ai besoin de m'occuper,vu que notre gentil ami » il insista bien sur l'adjectif ami,d'un air des plus ironiques « N'est pas capable de m'apporter quoi-que ce soit d'intéressant !!! » hurla t-il à moitié, il se posa au fond de son siège et souffla doucement en se frottant les yeux « Excusez moi.. C'est certainement ce mal de tête qui me rend irritable.. J'ai besoin de prendre l'air.. Fermez la porte à clé en partant » Il se hâta de prendre sa veste et sortit aussitôt. Notre ami l'inspecteur était resté et resta timidement dans son coin, il n'avait jamais su comment s'y prendre avec mon compagnon et son fichu caractère. ( Cher Galton, soyons franc une fois de plus, il ressemblait à un chiot battu.. Un enfant qui se retrouvait entre sa mère et son père, vous laissant facilement deviner qui est la mère, qui se disputait violemment. Il était répugnant..)

Je fis asseoir l'inspecteur et lui proposa un remontant, ces derniers temps mon ami et compagnon était très dur, et s'emportait facilement. Je savais à quel point son travail le passionnait, mais je ne pus me résoudre au fait qu'il soit dans un tel état à cause du manque d'affaires.. J'étais inquiet et en même temps j'admets que je commençais à avoir du mal à le supporter, malgré tous mes efforts.. En partant je n'oubliais pas de fermer la porte comme il l'avait explicitement demandé, j'avais en ma possession le double. L'inspecteur et moi finissions la soirée dans un fast-food et je m'offris le plaisir d'un bon steak saignant, je n'étais même pas capable de lui avouer qu'il était un piètre cuisinier par peur d'un excès de colère.. Je n'ai pas vu mon ami pendant plus d'une semaine, il n'était pas en colère. C'est une personne qui préfère ignorer les événements de ce genre et continuer comme si tout allait bien. Je ne su jamais où il était allé, mais quand je le retrouvais enfin, il était dans un piteux état.. Il était très mal rasé, sentait mauvais, un mélange d'alcool,de cigarette, et de parfum de femme, un parfum bas de gamme, personne n'userait autant d'un Chanel ou Dior.. Son teint était blafard, ses yeux rouges, des cernes qui enrobaient presque tout le contour de ses yeux.. Et il fumait encore et encore dans son fauteuil, d'un air mécontent. Je m'assis en face de lui et l'observa. Il était parti en dehors de la ville, ses chaussures, malgré ses efforts pour le masquer,étaient tâchés de boue. Le sachant fin observateur, bien plus que moi, il est étrange qu'il n'ait pas totalement effacé les traces, soit il jouait avec moi, soit il n'était pas en état de faire cette action correctement, et vu ce que j'avais en face de moi à ce moment précis, la déchéance dans toute sa splendeur, il était certain que son état l'handicapait. Je lui proposais un café ou un thé, il opta pour le thé, mais il précisa que ce serait mieux sans ma présence, d'un air renfrogné. Je ne voulais pas l'embêter et je me hâta de le laisser seul, je reviendrais le lendemain. La nuit fut paisible, un air doux, bien que légèrement frais, mais ce n'était pas insupportable. J'ai passé beaucoup de temps à penser à mon compagnon dont l'état se dégradait. Je comptais bien le visiter demain et lui en parler, il n'était pas possible que je le laisse s'engouffrer dans un état de dépression profonde.. C'était un homme qui était bon malgré tout, ( Foutaises mon cher Galton ! ), et il était inoffensif sauf si il se devait d'agir pour le bien de quelqu'un. Généralement, c'était pour ses affaires.

Un soleil splendide me réveilla, c'est un petit plaisir de la vie ! Il éclaira de ses rayons les plus agréables ma chambre, vous savez cet lumière si douce et qui me rend nostalgique.. Je me pressa de faire ma toilette avant de me changer d'habits propres et corrects. J'aimais bien me sentir dans mes affaires, et l'image que l'on avait de moi m'importait par dessus tout. ( C'est pourquoi j'ai toujours dit que malgré tous ses efforts, il resterait stupide à mon égard)
Je frappa doucement à la porte de mon ami. Un cri strident arriva jusqu'à mes oreilles, certainement à cause des fenêtres ouvertes près de l'entrée. Ce cri était en fait un rire, et la personne qui avait émit ce rire me hurla d'ouvrir. Je rentrais paisiblement, fermant correctement la porte derrière moi. Je retirais ma veste et observa l'inspecteur enfoncé au plus profond de son canapé, un léger sourire aux coins des lèvres, mais des yeux qui semblaient inquiets en me regardant. Quant à mon ami, il était fraîchement rasé, ses yeux étaient grands ouverts et les cernes avaient grandement diminuées. Son teint était agréable et non plus effrayant à regarder, et il s'était changé de de beaux habits propres. Comme si j'avais un nouvel homme en face de moi. Je devinais aisément ce qui se passait et mon compagnon, qui était heureux ne se faisait pas prier pour me l'expliquer d'une joie presque effrayante, je rejoignais mon ami l'inspecteur « Nous avons une affaire, elle semble compliquée, il a été poignardé précisément dans les organes vitaux, une telle précision est remarquable et nécessite une grande connaissance du corps humain ! Les empreintes sont inexistantes, du moins pour le moment aucun de ces incapables de policiers n'a su en trouver » l'inspecteur toussa, il se sentait légèrement visé, mon ami reprit « Nous partons immédiatement ! Je suis impatient »
Ni l'inspecteur, ni moi ayons compris ce qui venait de passer devant nous, ce qui était sûr c'est que notre ami était déjà parti. Nous nous levions après un certain temps de réaction, et nous allions le plus vite possible, son pas était rapide, il héla un taxi sans vraiment se pré-occuper de notre présence à ses côtés. Nous eûmes quand même la chance de rentrer avec lui dans le taxi.

Une fois arrivés sur place nous le laissions faire son examen et il releva quelques traces et d'autres choses des plus intrigantes, mais il ne partagea rien de ses trouvailles, ce qui cette fois-ci énerva l'inspecteur qui estime avoir le droit de savoir ce qu'il sait. Mais il était déjà parti. J'avais décidé de le laisser seul sur cette enquête, il avait besoin de distraction. Je lisais juste ses notes et rapports qu'ils faisaient uniquement pour lui même, ça semblait lui stimuler l'esprit, je ne pense pas que ce soit par peur d'oublier toutes ses informations. Une semaine plus tard, il trouva le coupable, et moi je trouvais chez lui un habit brûlé au fond du jardin, je l'examina de près et j'observai des tâches de sang. Le mien se glaçait..
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Message  Syllia, Dr. Graves Ven 21 Fév - 0:54

+1 sharpe

2. Un jours comme un autre ... de Sharpe : Texte fantastique.


à noter qu'il a respecté la règle énoncée "une page"


Dernière édition par Syllia, Dr. Graves le Mar 25 Fév - 0:56, édité 1 fois

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Message  blackkingdom radikal Ven 21 Fév - 9:42

j'ajoute le lien vers le document calameo pour ceux qui préfère ce type de lecture : http://fr.calameo.com/read/0009597403b5594ac2e35
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Message  kwameparkerbrown Dim 23 Fév - 12:27

6. Le Fleau

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Message  blackkingdom radikal Mar 25 Fév - 0:03

8. Helena de Anah Oore (Lanah Moore) : Texte fantastique
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Message  souriny Mar 25 Fév - 1:10

4. La rencontre de Josh : texte érotique.
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Message  anju lazuli Mar 25 Fév - 8:39

difficile faire un choix mais après relecture sharpe + 1
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Message  leila90 Mar 25 Fév - 20:49

3 Blabla à la Jamal de Syllia : Texte comique

leila90

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