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Romeo Matsuo

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Romeo Matsuo Empty Romeo Matsuo

Message  Xplaycite Sam 17 Aoû - 19:01

[je ferai une version plus brève pour les personnes qui n'ont pas la patience de tout lire]

-origines-
Grand-mère, Nusika Matsuo, originaire d'Osaka, dépouillée de la fortune et du patrimoine de la famille Matsuo[ligné du célèbre poète japonais "Bashō" Matsuo] par des Yakuzas de la famille Yamaguchi-gumi à la fin de la seconde guerre mondiale. Condamnée à se prostituer pour survivre, notamment en jouant la "Geesha" [déformation du mot geisha pour nommer les prostitués jouant les Geishas, appelé phénomène "Geesha Girls" qui a vu le jour à la sortie de la seconde guerre mondiale]très prisée par les étrangers dont le grand-père, anonyme, soldat américain des forces d'occupations.
Nusika éleva sa fille durant les 5 premières années de celle-ci où elle légua le futur de la famille Matsuo à travers un tatouage sous forme d'un haïku de leur ancêtre Bashō Matsuo.

"On pleure des fleurs
Qui du cerisier
Ne sont que de la moisissure"

Nusika Matsuo fut retrouvée dénudée ...sans vie...dans le jardin Keitakuen à Tennoji-ku[jardin public à Osaka]. Le corps marqué d'une multitude d'équimoses et de sperme... victime des plus bas instincts d'hommes probablement nourries d'alcool.

-l'art d'être aimé-
Mère receuillie par une okiya [école de Geisha] à l'âge de 5 ans, elle suivie l'enseignement des différents arts (musique, danse, chant, poésie, conversation légère) qui offrent toutes ses lettres de noblesse à l'existence d'une Geisha. Elle passa les 3 phases [Shikomi, Minarai, Meiko] préalable avant le titre prestigieux de Geisha. Cette jeune femme aux traits marqués par un métissage nippo-américain lui permit de jouir d'une certaine réputation qui servira à ce pourquoi elle fut tatouée. La mère de Roméo finalisa son titre de Geisha lors du Mizu-age[défloraison], privilège onéreux obtenu par le père... Kaikei[comptable] de la famille Yamaguchi-gumi.

   De cette défloraison, une graine fut semée dont l'unique dessein serai de cultiver la survie de cet arbre généalogique centenaire, la famille Matsuo... Roméo... Matsuo Roméo. un duo mêlant le destin de sa famille, hérité de sa grand-mère, à son exotisme, hérité de sa mère. Cet enfant grandit innocemment et insouciant durant ses 5 premières années cotoyant le monde des geishas à travers sa mère. Des femmes à l'existence dédiée uniquement dans la satisfaction des autres et la subtilité d'une féminité, pour lesquelles Roméo représentait un échappatoire à leurs instincts maternels. Un amour de substitution est un amour réservé mais entier, cet amour dont cet enfant était le réceptacle, lui permit de se construire psychologiquement avant son 5ième anniversaire... tout n'est qu'héritage quand on l'associe au nom Matsuo.

-J'ai été, tu seras...-
   Le 8 avril 1993, journée printannière, roméo, tenant sa mère par la main, rejoignait le jardin Keitakuen à Tennoji-ku afin de respecter cette coutume traditionnelle qu'est l'Hanami[vision des fleurs] et contempler les premières floraisons des cerisiers. Installés sur un tissu bleu jonchant l'herbe à l'ombre des imposants cerisiers et pruniers, la mère retira délicatement une partie de son kimono pour laisser apparaître peu à peu un tatouage représentant un Haïku. L'enfant apposa instinctivement ses petits doigts sur la peau satinée, y dessinant les contours des caractères luisants sous formes d'hiragana[style calligraphique japonais]. Il sourit à sa mère en éloignant sa main de cette peau nuancée par le tatouage et les rayons du soleil perçants les branches, pour finalement laisser s'émaner des fines lèvres du garçon:
"On pleure des fleurs
Qui du cerisier
Ne sont que de la moisissure"
La mère n'offrit comme réponse naturelle à ces mots qu'un sourire tourmenté entre l'innoncence de cet enfant face à elle et l'avenir qu'elle lui destine... une réponse paraissant hors du temps... des secondes interminables séparant Roméo d'un sens de l'honneur familiale dont on l'affublera physiquement mais également moralement.
Ce sourire s'effaça lentement pour finalement céder la place à un récit qui verra naître d'innombrable interrogation pour cet enfant de 5 années... un ancêtre intemporel... une grand-mère souillée... une mère dévouée... tant d'évenements plus déroutant les uns que les autres. Déroutant jusqu'au moment où Roméo se tenait stoïque devant une enseigne rouge clignotante à proximité de sa mère silencieuse depuis leur départ du jardin. Elle apposa son regard maternel une unique fois sur le visage naïf éclairé à la lueur des néons rouges. Ce visage relevé et captivé par l'enseigne défectueuse où l'on peut deviner "tatoueur", Roméo sentie la fine et douce main de sa mère accrocher fermemant son poignet pour l'entrainer l'atelier. Dans un élan hâtif les 2 silhouettes s'évanouissèrent dans la pénombre de l'atelier, un rideau, en guise d'entrée, refermant leur marche funeste. Ce jour du 8 avril 1993 vit l'enterrement d'un enfant pour laisser place aux prémices d'un être esclave d'un nom... marqué tel un vulgaire esclave à travers un haïku tatoué:
"sur une branche morte
Les corbeaux se sont perchés
Soir d'automne"

-...un outil d'héritage-
   La transition ne fut pas aussi aisée à supporter que la douleur d'une aiguille assaillant avec acharnement sa peau infantile, les années qui suivirent furent capitale pour façonner et forger cette fatalité au point de lui offrir sa raison de vivre.
La mère ochestra l'intronisation progressive de son fils parmi les yakuzas de la famille Yamaguchi-gumi. Le gamin dut se rendre disponible aux basses besognes de ces aînés au même titre que sa mère lors de son enseignement chez les geishas. Cela passa par le rôle de messager, des heures à jouer le guetteur aux frontières des territoires, raffiner des kilos de drogues... Roméo était un maillon de ce réseau parallèle composé de gamins des rues destinés à rejoindre les rangs des Yakuzas...la sélection de la ruelle s'acquittera du tri parmi ces gamins. La survie n'est pas une chance, c'est une maitresse qu'il faut séduire perpétuellement avant qu'elle ne vous délaisse face à votre plus fidèle compagne, la mort.
Survivre... savoir pourquoi...savoir pour qui... savoir par quel moyen... La mère de Roméo lui enseigna cette réalité, le savoir est la clé pour séduire la survie, une réalité que la Geisha comprise au contact des différents hauts dignitaires à leur aise par du saké et l'agréable présence féminine. L'enfant développa en conséquence un sens pour l'observation, la mémorisation et l'analyse d'informations. Cela se porta sur des événements qui constituaient son quotidien, trajet des patrouilles de police, écoute de conversation, hiérarchisation des aînés, etc... Qualités qu'il affinera dans des domaines plus complexes et aléatoires avec le temps.

Roméo Matsuo semblait évoluer vers l'instrument parfait au service d'un héritage bientôt retrouvé, à un détail près.

-l'amitié ne s'hérite pas-
   Un détail d'origine coréenne, orphelin de parents immigrés, un enfant maillon lui aussi du réseau parallèle, Kim Tak Goo. Les deux mômes s'étaient rencontrés pour la première fois dans un atelier clandestin d'armes où ils assemblaient à la chaîne les pièces métalliques dans un brouas mélodieux rythmé par une cadence militaire dû à la dextérité des petites mains travailleuses. Quelques regards, quelques sourires, quelques grimaces dans le dos des aînés suffirent à instaurer le plus naturellement possible une complicité entre ces 2 enfants, les aidant à supporter ces heures d'immobilités oppressantes. Leur complicité évolua en dehors des murs de l'atelier vers une amitié infaillible qu'ils embellirent durant leurs basses besognes et leurs temps libres à vagabonder dans les rues d'Osaka. Tak Goo représentait un exutoire d'humanité pour Roméo, une humanité infantile, de brefs moments où il pouvait respirer librement avec insouciance... faire des choses futiles que tout enfant de leur âge faisait sans réflichir aux conséquences. Des conséquences dont on apprend l'existence en grandissant.
Quelques années passèrent suite à leur première rencontre, Roméo s'était éloigné peu à peu du destin dont on l'avait affublé, influencé par cette idylle amicale dont Tak Goo était la muse. La mère s'en étant rendu compte au fil des années, sentie une inquiétude qui évolua en une colère dévastatrice,  monter en elle car  les remontrances et les mises en garde n'eurent aucun effet sur l'attitude de son fils. Elle dut agir en conséquence...

La geisha usa de ses charmes et son affinité auprès du père biologique de Roméo afin d'envoyer les 2 garçons préadolescents sur les docks vers un entrepôt désaffecté prétextant un banal chargement de marchandises pornographiques.

-sacrifice familial-
   Les deux garçons arrivèrent ensemble sur les docks où la pénombre avait élu domicile, nuancée par les lumières de lampadaires capricieux. Un immense cargo, enceinte de centaines de containers, sur le départ attira leur attention à travers le bruit assourdissant des sirènes. Roméo et Tak Goo attirés près du bord, comme hypnotisés par ce chant de sirène, ils s'assirent sur une attache d'amarrage et se mirent à rêver d'un avenir se prêtant à tous les voyages dont leur seul bagage serai la liberté. Un rêve qui semblait se noyer peu à peu accompagnant la lente disparition des lumières du cargo qui s'enfonçait dans la noirceur de l'océan. Tak Goo ponctua leur rêverie en y apposant un point final traduit par sa main fraternelle qu'il posa sur l'épaule de son ami puis d'un mouvement du visage en direction des entrepôts.
Les deux garçons progressèrent au milieu des containers et des grues imposantes, une luxuriante végétation métallique qui évolua vers un désert sinistre où les seules oasis se représentaient par des entrepôts désaffectés et des carcasses de containers usés par leurs périples maritimes. La lueur de la lune n'était plus que leur unique voie, le nombre sur la façade de chaque entrepôt, leur unique cap dans les abysses de ce désert obscure. L'entrepôt tant recherché se présenta finalement à eux, Tak goo prit l'initiative et coulissa avec difficulté la porte taggée le long du rail rouillé produisant un grincement strident, Roméo face à l'entrée vit se découvrir face à lui une vue perçante. Cet entrepôt hébergeait dans ses entrailles une sublime structure embellie par la lumière généreuse de la lune, son squelette frêle était composé de poutres métalliques découpant avec un certain art la lueur offerte gracieusement par d'immenses vitres enlacées entre des vitrières. Seul le fracas des gouttes contre les flaques d'eau habitait l'entrepôt, tel un sablier qui accompagnait la lente agonie de ce bâtiment à l'abandon.
Roméo pénétra le premier dans l'entrepôt, suivit de son ami. Ils avancèrent, leur regard balayait l'intérieur de l'entrepôt recherchant un quelconque signe ou une présence de Yakuza... envain. La mère de Roméo observait, derrière un vieux véhicule de manutention dans la pénombre de l'entrepôt, à l'affut d'un créneau lui permettant de saisir Tak Goo. Les mains moites... le souffle saccadé... le regard avide... la geisha était possédée par un instinct primaire enclain à la violence. Cet instinct ne cessait de croître à l'approche du duo, au même titre que les battements de son coeur lui criant au plus profond d'elle "tue-le. tue-le. tue-le". Son fils passa à proximité de l'engin suivi de quelques mètres par le jeune coréen. C'était le créneau tant attendu, la geisha se transforma en prédatrice sanguinaire en se jetant sur Tak Goo pour lui porter à la gorge un tantō[couteau japonais légèrement courbé], la seconde main de la femme rabatta violement le bras de sa victime dans le dos. Le premier réflexe de Tak Goo fut d'appeler Roméo qui se retourna brusquement avant de figer son corps, subjugué par la vision des traits du visage de son ami éclairé par le reflet de la lumière lunaire sur la lame vierge, des traits meutries par l'effroi. Les quelques mots portés par une voix féminine et familière sortis le jeune japonais de sa stupeur pour le plonger dans l'incompréhension qu'il exprima à travers un "okāsan?". Les cheveux en bataille, des veines sculptants le cou, les yeux écarquillés, la mâchoire contractée marquant les joues et le poingts ferme contre l'arme; tel était l'état sauvage dans lequel la mère de Roméo entrepris son discours ampli de rage et de souffrance ponctué par une mèche fine vasillant au rythme du fleau des paroles et la lame oppressant un peu plus la peau blanche à chaque mot.  Tout était dit... Elle égorgea d'un geste sec la gorge du jeune coréen avant  de relâcher son étreinte, Tak Goo porta instinctivement ses mains à sa gorge d'où s'émanait des giclés de sang avant de tomber à genou. Sa vue devenait flou, son ouie caverneux, son goût ferreux, sa respiration incertaine, ses sens s'évadèrent peu à peu submergés par la douleur et la froideur d'une mort imminente. Roméo accourut vers lui, rattrapant de justesse son corps avant qu'il ne s'étale sur le sol... son dernier regard fut pour le visage de son ami... son dernier son pour les cris démunis de son ami... son dernier souffle pour murmurer le nom de son ami. Durant  ce moment tragique, la mère de Roméo s'éloigna progressivement en essuyant le tantō sur l'intérieur de sa manche avant de s'arrêter au niveau de l'entrée où elle rangea l'arme blanche et prononcer quelques mots à son enfant expliquant qu'il comprendrai son geste avec le temps. Une demi-heure passa avant que Roméo ne sortit de l'entrepôt dans un état second... désorienté... en autarcie totale. Il se diriga vers la sortie des docks semant,  durant son trajet chaotique, ses vêtements tachés du sang d'une amitié volée... d'une humanité mise de côté...

3 jours s'écoulèrent durant lesquels ce jeune Matsuo pris le temps de méditer sur les événements et la façon d'appréhender l'avenir. il en conclua que sa mère avait des raisons pour son geste. La peur de voir ce pourquoi elle et sa mère se sont battues toute leur vie réduit à néant, tant de sacrifices inutiles. Il en conclua également qu'il avait sa part de responsabilité dans la mort de son ami coréen, connaissant le contexte qui entourait sa vie et les nombreux avertissements, il s'est laissé enivrer par ce doux nectar qu'est l'amitié mêlant Kim Tak Goo au destin funeste de la famille Matsuo.
Cette méditation aboutissa devant une enseigne rouge déffectueuse, cette même enseigne qui marqua son 5ième anniversaire mais ce jour-là, il était seul, seul à franchir ce rideau pour pénétrer dans l'antre du tatoueur. Sur ce corps marqué d'un Haïku venait s'ajouter des arbres dénués de feuillage gardés par des nuées de corbeaux ainsi que les visages d'une femmes martyr du nom Matsuo. ces tatouages seront le témoignage de la promesse qu'il s'était faite... Roméo ne pourra convoiter le bohneur qu'une fois l'honneur de la famille Matsuo retrouvé, tel sera son Giri.[obligation]

-L'esclave devint un homme de conviction-
   A partir de là, son ascension parmi les Yakuzas s'accléra, il habita durant 6 mois dans un appartement cohabitant avec d'autres hommes où ils apprirent les rituels et usages qui entourent les yakuzas. Cela passa, entre autre, par le le code du jingi[justice et devoir], les 9 règles du Ninkyodo[la voie chevaleresque], le Gokudo[la voie extrême]  ainsi que l'organigramme de la Yamaguchi-gumi.
Au bout de ces 6 mois "protocolaires", Roméo pouvait prétendre à son intronisation dans la famille Yamaguchi-gumis symbolisé par le Sakazuki[petite coupe à saké]. La cérémonie du Sakazuki se produisit dans une salle traditionnelle ornée d'un autel shintoïste et d'une table basse autour duquelle se trouvait l'Oyabun[patriarche de la famille] et l'Azukarinin[témoin], tout deux agenouillés l'un en face de l'autre.
Les prétendants à cette intronisation entrèrent un à un dans la salle, se disposant latéralement à l'entrée après avoir salué respectueusement les personnes déjà présentes dans la salle. Toutes les personnes assistant à cette intronisation étaient vêtue d'un kimono et respectèrent un silence religieux tout au long de la cérémonie. Le tour de Roméo arriva, avec une certaine apréhension le jeune homme s'approcha du coussin pour s'agenouiller à proximité de l'Oaybun autour de la table. Sur la table étaientt disposés, 2 sakazukis, 1 Tokkuri[bouteille destinée au service du saké] ainsi que 2 coupelles contenant du sel et des arêtes. L'Oyabun et le jeune Yakuza, Roméo, préparèrent ensemble la boisson destinée à unifier leur destin, leur loyauté et leur respect devant le témoin. L'homme de 25 ans prêt de son aînée commença à verser la boisson dans la Sakazuki de L'Oyabun, son geste marqué par un léger tremblement qui trahit un ressenti nuancé, qu'il remplis complètement puis il poursuit avec la sienne qu'il ne remplit qu'à moitié afin de signifier son rang par rapport à son compagnon de cérémonie. Le chef de la famille Yamaguchi-gumi, remarquant le geste saccadé de Roméo, lui offrit gracieusement un sourire amplie de paternalisme dans le but de rassurer le jeune yakuza. Ils finalisèrent la cérémonie en buvant simultanément une partie du saké dans leur sakazuki avant de s'échanger celles-ci.
Les intronisations touchant à leur fin, l'Oyabun se leva face aux nouveaux yakuzas de sa famille pour leur adresser un discours très solennel sur les principes et les règles qui entourent la vie d'un yakuza. Le rituel se clôtura par la rupture du silence, où tous les participants crièrent en cœur "Omedeto gozaimasu".
La place du japonais, à la destinée accablante ,au sein de l'organisation criminelle fut motivée par son comportement atypique en comparaison des autres jeunes yakuzas aux tempéraments explosifs, violents et inspirant à une soif de pouvoir évidente. Roméo était à l'exact opposé de cette attitude explicite. D'une nature posée, d'un sens enclin à l'observation et le traitement d'information détaillée... il fut naturellement dirigé vers la branche dédié à l'espionnage et le renseignement de la famille, on les appelait les Kurumakus[rideau noir]. Des yakuzas destinés à agir en coulisse, ils étaient l'avant-garde des troupes observant le terrain avant toute opération. Ce rôle offra, au descendant de la famille Matsuo, l'opportunité de voyager partout où les Yamaguchi-gumi avaient des intérêts, principalement en Asie(corée, inde, thaïlande,...) mais également en Amérique(colombie, brésil, Etats-unis). Tous ces voyages permirent au jeune homme de se construire, d'acquérir un certain recul, une certaine sagesse, expérience de la vie mais également des informations vitales sur les organisations criminelles en corrélation avec la famille Yamaguchi-gumi.

-Uncle sam is watching you-
Aujourd'hui, Roméo est en charge de surveiller les activités d'une famille yakuza dénommée Namica, prospèrant sous couvert de l'entreprise NAMICA CHEMICAL COMPANY implantée dans le monde entier. Le kurumaku débutera sa prospection sur le site le moins viable et tout aussi suspect implanté dans la ville de Détroit. Ville en faillite, surendettée, mirage d'une ville autrefois fleuron de l'industrie américaine.
Le jeune asiatique débarque en fin de soirée à l'aéroport de Détroit où il découvre avec stupeur que son bagage n'est pas arrivé et dont la localisation reste encore inconnue. Habitué par ce genre de désagrément et toujours affublé d'une liace de billet dans la poche intérieure de sa veste d'un prestigieux costume trois pièces, Roméo décide de prendre un taxi et de passer le temps, nécessaire à la récupération de son bagage, dans un hôtel. Durant son trajet, le jeune Matsuo ne peut s'empêcher de contempler le paradoxe de la pauvreté de Détroit dans un pays synonyme de première puissance économique.
Remerciant le chauffeur d'un pour-boire, il se dirige vers un motel en traversant une rue au goudron fissuré, jonchée de lampadaires éteints, à peine éclairée par l'unique source de lumière que représente l'enseigne du motel. Motel très prisé des touristes à peine débarqués de l'aéroport, cette réputation lui vaut la présence d'un gang particulièrement alléché par le racket de touriste. Quoi de plus alléchant qu'un asiatique, en costume trois pièces, complétement seul... Un groupe de trois hommes s'approche alors de lui d'un pas hâtif. L'un d'entre armé d'une arme de poing. Roméo s'arrête au mileu de la rue lorsqu'il remarque la présence de l'arme, son premier réflexe est reboutonner sa veste tout en scrutant une quelconque issue à proximité afin de s'abriter... sans succès, la rue est constituée de boutiques souvenirs toutes cloturées par des grilles en métals à cette heure tardive. Il ajuste son col en expirant violemment, sentant la suite des événement inoxerablement à sa défaveur. S'en suivie, une scène de racket dans les règles ponctués d'insultes racistes, deux hommes fouillent et dépouillent le touriste pendant qu'un troisième garde l'arme braquée. Dix minutes suffient à mettre Roméo en sous-vêtements au beau milieu de la rue, n'ayant pour solution que la charité de personnes dans le motel. Familier de ces événements, le propriétaire du motel met de côté les effets personnels oubliés d'ancien client dans les chambres qu'il tend à roméo dans une caisse et lui propose gracieusement de se servir.
Le yakuza respectable devient un immigré pitoyable en l'espace d'une soirée sur le sol américain... le cauchemar américain est une réalité. Affublé d'un vieux gilet noir déformé, d'un jean usé et de vielles boots, il se dirige vers le centre ville...

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-info de bases-

*nom de naissance: Romeo Matsuo

*lieu de naissance: Osaka au Japon

*âge: 25 ans

*raison de l'arrivée à D3:  Observation  de la NAMICA CHEMICAL COMPANY affilié à la famille Yakuza Namica concernant leurs activités, plus particulièrement à D3.

*rôle: Kurumaku ->Littéralement « rideau noir ». Un membre qui travaille en coulisses.

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-sources-

*filmographie: young yakuza | mémoire d'une geisha | guerre des gangs à Okinawa

*sites: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | ginette-villeneuve.forumactif.com/t4803-basho-maitre-du-haiku | consciencesansobjet.blogspot.fr/2011/02/basho-matsuo-ou-manefusa-matsuo.html | wikipedia

*musique: F.U.Y.A

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-stuff-

*paire de lunettes
*kiseru
*boîte contenant du tabac
*boîte d'allumettes
Xplaycite
Xplaycite

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Localisation : Absurdistan

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