Shiruku Miyazaki
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Shiruku Miyazaki
13 Avril 1988, 10h24
Dans une maternité de fortune de la banlieue de Basse Pointe, en Martinique, le silence des couloirs est brisé par les cris d'une femme, qui semblent déchirant. Dans la chambre numéro 3 hurle une femme, dont on ne connait pas le nom. La chaleur et la douleur rendent sa peau trempée de sueur, ses muscles sont contractés à lui en faire mal. Cela fait 30 minutes que le travail a commencé, et la tension est palpable. Du côté de la mère, la souffrance est presque insupportable. Du côté des sages femmes, les esprits sont agités. Elles savent pertinemment quel sera l'issue de cet accouchement. Après un nombre incalculable de hurlements stridents, une petite voix se fait entendre, celle d'un bébé. L'équipe médicale et la mère ne semblent pas soulagées par ce cri, ce qui peut paraître étrange. Le destin de l'enfant aurait été tout tracé si elle n'avait pas respiré. Marie Joëlle, une sage femme, coupe le cordon ombilical, et emporte directement le bébé dans la pièce d'à côté, pour le nettoyer. Après quelques minutes, elle ne revient pas dans la chambre pour déposer le nouveau né sur le cœur de la mère, comme il est d'usage de le faire. Elle l'emmène dans une salle remplie de couveuses en mauvais état, où elle dépose la petite fille âgée d'à peine quelques minutes sur un petit matelas usé. Dans la chambre numéro trois, la mère pleure toutes les larmes de son corps. Cet enfant, elle ne pouvait pas la garder. Une famille de déjà 8 bambins, élevés avec le salaire ridicule d'un père qui s'arrache au travail. Le 9ème était de trop. La journée et la nuit seront longues pour la femme inconnue, prise de remords. De leur côté, les sages femmes seront aux petits soins pour la bambine sans nom qui vient de naître, bien qu'un peu stressées.
28 Avril 1988
Cela fait 15 jours que la petite sans nom est née. Elle semble en bonne santé, et affiche de larges sourires édentés aux femmes qui s'occupent d'elle. Ses yeux bleus qui tranchent avec sa peau ambrée en font un beau bébé, selon l'équipe de la maternité. Il est 14h, et la chaleur est déjà forte dans le bâtiment, bien qu'on ne soit qu'au printemps. Tout à coup, les gens s'agitent, des murmures se font entendre. Un couple un peu atypique vient d'arriver. Chihiro et Aito Miyazaki font leur entrée dans la modeste maternité. Ils saluent tout le monde d'un français teinté de l'accent du pays du soleil levant. Après avoir fait les vérifications d'identité de rigueur, le couple s'approche de la chambre où loge la petite inconnue depuis sa naissance. A ce moment se passe comme un coup de foudre. L'enfant tant attendue, tant espérée, est enfin là. Les deux japonais s'approchent du trésor dans le berceau, sans prononcer un mot. Les mots seraient superflus. Chihiro, femme menue aux traits fins, tend la main vers la petite, pour effleurer sa peau. Le couple échange quelques mots dans leur langue natale. De leur dialogue peut être entendu " Shiruku ". Après une petite concertation, les Miyazaki appelleront une infirmière. De là s'en dégagera une longue discussion, et le départ du couple. Marie Joelle s'approche de l'enfant, et murmure au dessus de son berceau : " Dans quelques jours, tu partiras avec les deux personnes qui viennent de s'en aller... et tu vivras une belle vie... Shiruku. "
Dans une maternité de fortune de la banlieue de Basse Pointe, en Martinique, le silence des couloirs est brisé par les cris d'une femme, qui semblent déchirant. Dans la chambre numéro 3 hurle une femme, dont on ne connait pas le nom. La chaleur et la douleur rendent sa peau trempée de sueur, ses muscles sont contractés à lui en faire mal. Cela fait 30 minutes que le travail a commencé, et la tension est palpable. Du côté de la mère, la souffrance est presque insupportable. Du côté des sages femmes, les esprits sont agités. Elles savent pertinemment quel sera l'issue de cet accouchement. Après un nombre incalculable de hurlements stridents, une petite voix se fait entendre, celle d'un bébé. L'équipe médicale et la mère ne semblent pas soulagées par ce cri, ce qui peut paraître étrange. Le destin de l'enfant aurait été tout tracé si elle n'avait pas respiré. Marie Joëlle, une sage femme, coupe le cordon ombilical, et emporte directement le bébé dans la pièce d'à côté, pour le nettoyer. Après quelques minutes, elle ne revient pas dans la chambre pour déposer le nouveau né sur le cœur de la mère, comme il est d'usage de le faire. Elle l'emmène dans une salle remplie de couveuses en mauvais état, où elle dépose la petite fille âgée d'à peine quelques minutes sur un petit matelas usé. Dans la chambre numéro trois, la mère pleure toutes les larmes de son corps. Cet enfant, elle ne pouvait pas la garder. Une famille de déjà 8 bambins, élevés avec le salaire ridicule d'un père qui s'arrache au travail. Le 9ème était de trop. La journée et la nuit seront longues pour la femme inconnue, prise de remords. De leur côté, les sages femmes seront aux petits soins pour la bambine sans nom qui vient de naître, bien qu'un peu stressées.
28 Avril 1988
Cela fait 15 jours que la petite sans nom est née. Elle semble en bonne santé, et affiche de larges sourires édentés aux femmes qui s'occupent d'elle. Ses yeux bleus qui tranchent avec sa peau ambrée en font un beau bébé, selon l'équipe de la maternité. Il est 14h, et la chaleur est déjà forte dans le bâtiment, bien qu'on ne soit qu'au printemps. Tout à coup, les gens s'agitent, des murmures se font entendre. Un couple un peu atypique vient d'arriver. Chihiro et Aito Miyazaki font leur entrée dans la modeste maternité. Ils saluent tout le monde d'un français teinté de l'accent du pays du soleil levant. Après avoir fait les vérifications d'identité de rigueur, le couple s'approche de la chambre où loge la petite inconnue depuis sa naissance. A ce moment se passe comme un coup de foudre. L'enfant tant attendue, tant espérée, est enfin là. Les deux japonais s'approchent du trésor dans le berceau, sans prononcer un mot. Les mots seraient superflus. Chihiro, femme menue aux traits fins, tend la main vers la petite, pour effleurer sa peau. Le couple échange quelques mots dans leur langue natale. De leur dialogue peut être entendu " Shiruku ". Après une petite concertation, les Miyazaki appelleront une infirmière. De là s'en dégagera une longue discussion, et le départ du couple. Marie Joelle s'approche de l'enfant, et murmure au dessus de son berceau : " Dans quelques jours, tu partiras avec les deux personnes qui viennent de s'en aller... et tu vivras une belle vie... Shiruku. "
A suivre !
Shiruku- Messages : 206
Date d'inscription : 13/10/2012
Age : 35
Localisation : D3 - Ville Haute
Re: Shiruku Miyazaki
Hahaha Chihiro, Miyazaki... mais ou est Ponyo?? "Sur la falaise" me diras tu...
EDIT : Je t'aime ma bichette!
EDIT : Je t'aime ma bichette!
Dernière édition par Cyhy Bury le Lun 20 Mai - 14:50, édité 1 fois
Cyhy Bury- Messages : 959
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 42
Localisation : Boston-Détroit-NY-Capetown
Re: Shiruku Miyazaki
à ta question, on répondrait bien "dans...." :p
Et pour le texte, je vais rafler le stock de Popcorn de Nola, y a pas d'raisons !
Et pour le texte, je vais rafler le stock de Popcorn de Nola, y a pas d'raisons !
Kaz'- Messages : 33
Date d'inscription : 21/10/2012
Re: Shiruku Miyazaki
Alors Cyhy, toi qui vient faire la vilaine.. Quand je suis née, j'avais les yeux noirs !
Pour les sourires, je supprimerai cette phrase, c'est bon ^^.
Pour les sourires, je supprimerai cette phrase, c'est bon ^^.
Shiruku- Messages : 206
Date d'inscription : 13/10/2012
Age : 35
Localisation : D3 - Ville Haute
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