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Miss Vegas Flower [Payne Sciarri]

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Miss Vegas Flower [Payne Sciarri] Empty Miss Vegas Flower [Payne Sciarri]

Message  Payne Sciarri Lun 21 Oct - 20:50


Normalement cette fiche à été postée en 2012, le personnage datant de fin 2010 sur District X. Pour des raisons pratiques, au lieu de le jouer sur mon autre compte Lucrezia Striatus (Et je m'en cache plus!) J'ai décidée de rejouer ce personnage sur le compte Payne Sciarri. Je vais donc updater la fiche comme il se doit et je pourrais supprimer l'autre.



..Fiche de Personnage..


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Noms, prénom(s):
Lucrezia Sally Owens.

Nom(s) utilisé(s) :
Miss Vegas Flower (Nom de scène depuis presque dix ans) Crystal (son premier nom de scène) Kate Middleton (Quand elle répond au téléphone.)

Age et lieu de naissance :
Lucrezia ou plus souvent "Sally" est née à dans la banlieue de Reno, dans l'état du Nevada. Elle y a passé une large partie de sa vie avant de partir pour Las Vegas, peu après ses dix-sept ans. Curieusement, elle fait rarement mention de son âge, si bien que beaucoup la pensent plus âgée, ce qu'elle ne dément pas d'ailleurs.

Emplois : Elle est danseuse et chanteuse, spécialisée dans les performances burlesques. Tout son répertoire date des années trente, à l'après/avant guerre jusqu'au années soixante. Jusqu'à récemment, elle était accompagnée par un groupe de musique nommé le Jitled Cats. Son agent se nomme Jay Lugari et réside à Las Vegas.

Caractéristiques physiques : C'est une petite femme aux yeux marron très clairs et aux cheveux châtains. Elle a un large tatouage dans le bas du dos, représentant une Pin-up, deux dés et des cartes. Miss Vegas est constamment ou presque vêtue d'habits ou d'accessoires Vintage. Le rouge est sa couleur de prédilection.

Comportement : Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle est une originale, voire une marginale. Le soucis est de savoir s'il s'agit d'une image qu'elle se donne ou de sa réelle personnalité, sans doute un peu des deux. Passionnée par la musique et les cabarets, elle n'hésite pas à mettre en avant son petit grain de folie pour se démarquer. Toutefois, derrière ses curieuses manières et sa joie de vivre quasi-permanente se cache une femme dont la vie n'a pas toujours été rose, il est rare qu'elle parle de son passé autrement que pour faire rire les gens. Par ailleurs, il est difficile de faire la part entre la vérité et la fiction dans toutes les curieuses histoires qu'elle raconte, à moins qu'elles n'existent que pour cacher une vie plus triste que doré qu'elle cherche désespérément à oublier..

Informations concernant la famille : Lucrezia est très proche de sa famille, qu'elle aime à peu près autant qu'elle déteste. Sa mère, Dorothy Owens (Née Abnott) travaille dans le même Diner's depuis près de vingt ans, tandis que son père, Edward dit "Butch" Owens est un vétéran de la guerre du Vietnam où il n'a servi qu'une année, mais assez longtemps pour y perdre une testicule dans une explosion. Cet incident lui permis de gagner une pension à vie, une médaille et le surnom de "One-nut". Bien qu'ils soient divorcés depuis les treize ans de Lucrezia, Butch et Dorothy vivent toujours ensembles.

Elle n'a qu'un frère, un ainé nommé Nehemia Indiana Owens. Ce dernier a été révérend pendant des années à Las Vegas, mariant des dizaines de couples ivres chaque jour, avant de prendre une retraite anticipée peu avant sa trentaine (Et en partie parce que le costume d'Elvis ne lui allait pas très bien d'après sa femme.) Il vit désormais à Provo, dans le très républicain état de l'Utah, avec sa femme et ses trois enfants.

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Anecdotes :

- Tandis qu'elle ne comprend strictement rien au Japonais ou même à l'Espagnol, hormis "Gringo/Hombre/Cojones/Fajitas", elle parle presque correctement l'allemand. En effet, étant depuis l'enfance une fanatique du film "Cabaret" elle a passé près d'un an lorsqu'elle avait dix-neuf ans, à Berlin.
- Elle conduit un coupé Cadillac de 1964.
- Sa famille paternelle est ancrée aux états-unis depuis longtemps, surtout dans le Nord-Ouest. Quand à sa famille maternelle, sa mère vient de Louisiane, de la ville de Metairie en particulier.
- Son grand-père maternelle est un Afrikaaner de Petroria : Joost Van Liebert.


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Payne Sciarri

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Message  Payne Sciarri Lun 21 Oct - 20:51

Aout 2012.

Miss Vegas Flower était assise à l’arrière du taxi, en face de la gare de Détroit. Visiblement nerveuse, la femme essayait vainement de calmer ses nerfs en arrachant à l’aide ses ongles carmins l’emballage d’une bouteille en plastique avant que le chauffeur, un indien enturbanné, probablement un sikh, ne lui hurle dessus que sa « bagnole n’était pas une déchetterie ». Le compteur continuait de tourner depuis l’aéroport de Détroit mais la femme aux vêtements vintages se refusait de sortir de la voiture.

Cette ville l’effrayait et l’attirait à la fois, comme un film d’horreur cheap attire un enfant de cinq ans.

Pour sa défense la chanteuse n’y avait pas que des bons souvenirs : jamais elle ne s’était mêlée aux affaires des gangs, elle avait profondément la fibre légale, même si ce n’étais pas le cas de tout le monde en ville et avait pourtant connue pas mal d’emmerdes. La plupart des ténors de Detroit, elles les avaient connues à Baltimore : certains étaient déjà importants, d’autres sortaient du caniveau et s’étaient élevés socialement à coup de dollars bien investis ou de main en travers de la gueule bien placées. Chacun ses méthodes.

Ce n’était pas son cas. En trois ans, Miss Vegas n’avait pas évoluée socialement mais n’avait pas régressée non plus : elle vieillissait mais rien dans son quotidien n’avait changé sinon son adresse et de temps en temps le contenu de son compte en banque. Pourtant, pendant les trois derniers mois elle avait quitté le Michigan, bien décidée à ne plus jamais mettre les pieds dans cette ville où les règles semblaient provenir d’une autre époque. Elle avait acceptée des contrats dans des cabarets du Texas, de la Louisiane, elle avait travaillée là-bas sans plaisir, des jobs alimentaires. Miss Vegas n’en étais pas ressortie grandie pour autant.

On ne pouvait pas dire qu’elle n’avait pas bourlinguée pourtant : elle avait voyagée partout dans les U.S.A et également en Europe quand elle était plus jeune, elle avait connue des drames familiaux lorsqu’elle était adolescente comme bon nombres de jeunes et des affaires pas net une fois adulte..

Mais elle ne se sentait pas la fibre criminelle ni assez intrigante pour se mêler aux milieux mafieux en tout genre de Détroit. Bien que marginale par son mode de vie et ses préférences esthétique, sa vie presque normale et l’absence de sang sur ses mains la rendait banale quand on voyait le type de personnages qu’elle avait pu croiser en ville : Des violeurs, des tueurs, des gens qui avaient vu leurs familles se faire massacrer sous ses yeux, des expatriés de pays en guerre, des gens qui avaient vu l’enfer, le vrai. Mais ils étaient où les gens normaux en ville ? Les postiers, les pères de familles sans histoires et les salary-mens dont le seul souci étaient de rentrer chez eux à temps pour coucher leurs enfants ?  

La chanteuse burlesque cessa de philosopher en observant un groupe d’enfants traverser les clous pour s’approcher de l’arrêt de bus. L’un d’entre eux, un petit garçon avec un certain embonpoint et visiblement maladroit, était en train de se faire chahuter par ses camarades. Il tenait une espèce d’esquimau multicolore qui sentait bon les colorants artificiels et lâcha ce dernier sur le trottoir après un coup de trop. L’enfant, d’abord un peu dépité, resta un long moment à observer l’esquimau sur le trottoir, puis le récupéra pour le reprendre dans sa bouche après un haussement d’épaule nonchalant et alla rejoindre les autres enfants près du bus. Miss Vegas ne pouvait détacher son regard de cette image, de cet enfant qui après s’être vautré, s’était relevé avec sa glace comme si de rien était.

Soudainement, elle se redressa de son siège pour payer rapidement le chauffeur et récupérer sa valise recouverte d’étiquettes. En sortant, la chanteuse respira l’odeur du gasoil, du smog, du béton et l’odeur de pisse de la gare. Le cocktail urbain par excellence. La main serrée autour de sa valise, elle se dirigea vers le centre-ville d’un pas sûr et plein d’assurance.

Peu importe si on la balançait à terre cette fois-ci, personne ne lui ferait lâcher son esquimau : Elle comptais bien reprendre sa place en ville.

Payne Sciarri

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Message  Amelle Alves deLima Lun 21 Oct - 21:07

Welcome back !
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Message  Payne Sciarri Mar 22 Oct - 20:33

Les dernières notes de musiques. Le silence, puis soudainement, les applaudissements, d’abord discrets, timides puis francs. Aussi soudain qu’un coup de tonnerre dans un ciel d’été, puis même l’ombre de quelques personnes qui se lèvent pour siffler avec enthousiasme, applaudir de plus belle. Et enfin, rideau.

Cette minute de récompense était la raison pourquoi après encore après toutes ces années et ces désillusions elle continuait à être sur scène car cette minute était devenue depuis bien longtemps déjà, sa drogue.

Les coulisses du club avaient l’inconvénient d’être étroits mais il était connu de tous que les loyers à Manhattan étaient exorbitants : l’endroit était cher, étroit, mais bien placé et attirait des amateurs. C’était toujours ça. Tout en descendant l’escalier qui menait au vestiaire qu’elle partageait avec une jeune femme, Miss Vegas salua d’un geste les musiciens qui l’accompagnaient chaque soir sur cette scène. Eux se précipitaient pour partir, d’ici une demi-heure à quarante blocks d’ici, ils avaient un autre évènement à honorer. Toujours dans ce même couloir étroit, c’était l’effervescence mais il lui fut facile d’éviter la masse des jeunes talents qui profiteraient de ce soir pour faire leurs premières scènes, alors qu’elle se glissait dans le vestiaire. La porte renfermée derrière elle, elle put enfin souffler.

La lumière aveuglante qui entourait le grand miroir ne l’attira même pas, elle avait passée l’âge d’admirer son reflet à la moindre occasion. Aussi vite qu’elle put, la femme retira sa robe bleu, se changea et après avoir enfilée un épais manteau entouré d’une fausse fourrure elle se rendit dans un bureau qui donnait sur le couloir, pour y récupérer sa paie du soir, sans savoir à ce moment-là que ce sera la dernière.

Il était près de minuit lorsqu’elle quitta enfin le club pour se retrouver dans la rue. Au détour d’une rue, dans ce quartier, elle pouvait parfois alors apercevoir la silhouette de l’Empire State Building, illuminé de mille feux et se parant à chaque fois de couleurs différentes. Depuis trois semaines, elle chantait dans un club près du Rockfeller Center, ce n’était pas le Blue Note, mais c’était mieux que rien. Tout en se dirigeant vers la station de Métro la plus proche, elle passa alors devant le marquis de Radio City et fit un détour vers le bâtiment principal du Rockfeller Center. Miss Vegas n’avait jamais été une fanatique et encore moins une spécialiste d’Art en tout genre, mais elle savait appréciée les lignes épurées, presque strictes, des bâtiments « Art Deco ». Chaque soir, les fresques dorées aux visages durs l’émouvait d’une façon ou d’une autre. Cette ville vu passer des dizaines millions d’âmes et rien ne semblait pouvoir déloger ces œuvres d’arts des années trente. Il y avait de quoi rendre humble n’importe qui.

Oui, ces dernières années l’avaient rendue humble. Elle avait fêtée ses trente-cinq ans cette année et il lui devenait difficile de ne pas faire le bilan de sa vie. Non pas qu’elle était particulièrement entrée dans un âge canonique, mais il lui semblait avoir vécue tout trop vite. Beaucoup trop tôt. Elle n’avait que seize ans quand elle avait fui Reno pour travailler à Las Vegas de petits boulots, puis très vite comme danseuse et chanteuse de cabaret. Ses plus grandes réussites avait été d’être tout au plus danseuse secondaire, elle avait bien été la vedette de quelques cabarets « hype » mais ses contrats n’avaient jamais durés plus de six mois. Et il y avait toujours une nouvelle fille, plus jeune, plus belle qu’elle pour la remplacer malgré tout son expérience. Miss Vegas avait tentée Broadway sans pour autant réussir, plusieurs années d’affilées. Alors, elle s’était contentée de ce qui était venu, des remplacements, et dans son malheur, elle avait quand même pu chanter dans les restaurants de quelques grands hôtels de Manhattan. De plus, chaque année à Noël, elle savait qu’elle était contactée par quelques collectifs de passionnés pour chanter dans les albums de reprises des chansons d’avant et d’après-guerre qui se vendaient toujours très bien. Dans son milieu elle s’était fait un nom. Mais elle n’avait jamais crevée l’écran.

En 2011, une partie de son rêve s’était écrasé. Alors qu’elle dinait tranquillement dans un restaurant Italien de Baltimore, la chanteuse était devenu un dommage collatéral dans une histoire de rivalité entre gangs locaux. Résultat, trois balles dans le buste et dans une cuisse, presque deux semaines de coma, des mois de rééducations. Elle avait compris que la danse et elle, ce serait une histoire d’amour sur le déclin. Autant lui en mettre une entre les deux yeux pour en finir. Mais là encore, elle était restée positive : elle avait encore sa voix et elle pouvait bouger normalement, par contre, elle ne pourrait plus danser des heures et faire des acrobaties sur scène pour amuser la galerie, cette partie-là de sa vie s’était arrêtée net sur le sol d’un restau italien, dans une marre de sang qui avait alors imbibé une nappe à carreaux.

Pas d’attaches, sinon la famille. Elle s’était mariée une première fois à dix-huit ans avec un brave gars du pays qui n’était pas plus vieux qu’elle, avant vite de déchanter et de se rendre compte qu’un brave gars sympathique avec une belle gueule ne faisait pas un mari pour autant . Que les hommes pouvaient jalouser votre ambition et se contenter d’une vie pépère. Ce n’était pas son cas.

A vingt-six ans, elle avait remis le couvert. Cette fois-ci, c’était un homme, un vrai, pas un gamin. Un beau parleur qui se donnait les moyens de ses ambitions. Deux ans plus tard, Miss Vegas le découvrait en train de jouer au docteur avec belle blonde sur son canapé antique. Pour lui, elle avait décrochée de la musique et de la danse pour se consacrer à son rôle de femme au foyer dans une jolie maison coloniale du New Jersey. Le lendemain elle était dans un vol pour Las Vegas. Son ex-mari avait fait à la blonde depuis deux gamins aussi blonds qu’elle, et elle aurait donné sa main à couper qu’ils posaient sur des cartes de vœux de noëls accompagnés d’un golden retriever. Le rêve américain sur pièce jointe d’email en gros.

Avec ces excentricités et ses bizarreries en tout genre, l’ancienne meneuse de revue s’était promis de ne jamais finir comme sa mère. Elle qui venait d’une riche famille du sud profond, qui avait eu droit aux bals de débutantes avec des Marines revenant du Vietnam et qui allait à la fac pour se trouver un mari, finissait ses jours heureuse comme simple serveuse de Diners avec son ex-mari, qu’elle avait quittée pour la forme mais qu’elle dont elle n’avait jamais pu se passer au final. Les robes de débutantes prenaient la poussière dans l’armoire, le diplôme de la fac sous verre servait de serre-livres. Miss Vegas, si elle enviait le bonheur simple de ses parents, s’était juré de ne jamais vivre avec des regrets. D’aller au bout de ses rêves.

Début Octobre 2013, le destin lui envoya une nouvelle plaisanterie sous la forme de son deuxième ex-mari. Elle était en voyage pour voir sa famille et son frère, un révérend qui venait d’avoir son quatrième gamin, quand l’ex la contacta « J’ai appris que tu es en ville, je suis de passage pour un rendez-vous d’affaires et si on prenait un verre au souvenir du bon vieux temps ? ». Elle avait acceptée, avait bu un verre avec lui, puis un restaurant, et encore un verre. Malgrès ses flirts et quelques relations, elle se sentait seule. Une semaine après, elle se réveilla avec lui dans une suite au Venetian, une bague d’un kitch absolu à la main et une gueule de bois à s’en jeter du 16ème étage. A croire qu’elle avait passé les sept derniers jours avec lui dans ce lit, en faisant une pause pour rejoindre une chapelle pastelle dirigée par un sosie d’Elvis.

Cette gueule de bois d’une semaine de folie furieuse, cette erreur de plus et ce troisième divorce fait dans l’heure – avec la promesse de ne JAMAIS en parler à l’épouse blonde laissée sur la côte Est – fut la goutte de trop. De retour à Manhattan, Miss Vegas passa alors des heures à observer son visage. Elle vit alors les dégats de ses errances. Des dégâts Invisibles pour n’importe qui sinon elle.

C’était encore une belle femme, malgré le poison qu’elle s’envoyait dans le gosier et les quelques cigarettes – même si elle fumait radicalement moins bien depuis son accident en 2011 – qui lui servait de petit déjeuner, déjeuner et parfois diner. Des cernes presque noirs et elle avait maigrie. Trop. Elle ne pouvait pas retourner fuir à Las Vegas, il n’y avait plus rien de bon pour elle là-bas, sinon des mauvais souvenirs, et Manhattan était pollué par son désormais deux fois ex-maris, dont elle venait d’apprendre qu’il s’était acheté un Penthouse dans l’Upper East Side. Plutôt se donner un coup de surin que de croiser son regard accompagné de sa tribu de blonds.

Le lendemain, elle jeta ses cigarettes dans la poubelle avec le cadavre de plusieurs bouteilles et commanda un billet pour Détroit. Elle y avait toujours un appartement qu’elle louait parfois mais depuis un mois, il n’y avait aucun locataire. Elle contacta le club pour déposer sa démission, en sachant très bien qu’une demie heure après ils auraient déjà un nouveau talent pour la remplacer. Depuis un an et demi qu’elle était à Manhattan, elle gagnait déjà majoritairement sa vie grâce à un job d’assistante à temps partiel dans un cabinet d’architectes. Là encore, elle y donna sa démission et y fut davantage regrettée. Mais c’était ainsi qu’elle fonctionnait sauf que cette fois ci, ce n’était plus fuir. Ce n’était pas pour fuir pour la facilité ou fuir pour un paradis plus ensoleillée.

Il était temps pour elle de récupérer sa vie une bonne fois pour toute et de prouver, de SE prouver surtout, qu’elle était capable de faire quelque chose de ses dix doigts sans utiliser de raccourcis, sans tricher, sans se contenter de ce qu’elle savait déjà faire.
Trente-cinq ans après avoir été mise au monde, dix-sept ans après avoir fait ses premiers pas tremblants et officiels sur scène , une semaine et demi après son troisième mariage (et divorce), Miss Vegas Flowers, de son vrai nom Lucrezia « Sally » Owens fermait l’appartement new-yorkais qu’elle partageait depuis plus d’un an et appela un Taxi directement pour l’aéroport de Newark, New Jersey.

Un aller direct pour Détroit.

Payne Sciarri

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Miss Vegas Flower [Payne Sciarri] Empty Re: Miss Vegas Flower [Payne Sciarri]

Message  Nikky Parsons Mer 23 Oct - 9:40

Bienvenue a toi Smile

Et espère rapidement te voir sur d3 ^^
Nikky Parsons
Nikky Parsons

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